mardi 27 mai 2008

La Fête des Voisins.

Dans mon immeuble, nous ne la fêtons pas. Nous n'en avons pas besoin.

Nous savons, les anciens occupants, très largement majoritaires, en tout cas, que nous pouvons compter les uns sur les autres. Très indépendants et très respectueux, mais aussi très attentifs. Les uns arrosent les plantes des vacanciers, les autres récoltent leur courrier, pour ma part, je change les ampoules grillées dans les parties communes. Lorsqu'on se croise, on se fait la bise (pas tous!). On évite les bruits gênants à des heures impossibles. On fait les courses d'une malade, on se repasse les adresses des bons artisans.

Ce tableau en ferait fuir plus d'un, pensant que tout le monde sait tout sur tout le monde et que l'on vit en vase clos. Eh bien, pas du tout: c'est mal connaître le lyonnais de souche (et adoptif/té). Aucune ingérence, on peut passer plusieurs mois sans se voir. Simplement on sait que l'on est là.

Alors, ce soir, chacun chez soi.

(Je viens sans doute d'écrire le billet le plus stupide depuis l'ouverture de ce blog. Mais la stupidité n'est-elle pas dans cette fête elle-même, passage obligé une fois l'an, où l'on fait l'effort de? Mais alors pourquoi ne pas faire cet effort tous les jours? Cà devient vite un plaisir, l'attention aux autres.)

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Je rentre de la mienne, Calystee, et je me suis fait cette même réflexion que toi. Sauf que les autres jours, qui voit-on ?
Je viens, nous venons, d'arriver dans notre immeuble. Nous croisons d'autres locataires, nous les saluons. Mais rien de plus.
Alors, nous sommes allés à cette soirée pour tenter de connaître un peu nos voisins. Juste parce que nous ne connaissons personne.
Après cela, je te l'accorde, une soirée conviviale et rien d'autre. Si ce n'est peut-être un petit pas entre nous que nous croisons si peu et si vite.

Calyste a dit…

C'est vrai que j'ai de la chance, avec toutes mes mémés si gentilles.

Anonyme a dit…

Presque toutes les fêtes qui se font une fois par an sont stupides de toute façon, montrer qu'on tient aux autres, aux voisins, aux pères, mères et consorts ne devrait pas demander un effort.