Et voici la partie qui mérite le plus son titre.
En quittant le Musée, montée à l'esplanade de la Basilique. La Vierge dorée est bien là, descendue de ses hauteurs, mais enfermée à double tour dans une structure de verre et métal. A quoi m'attendais-je? A la voir trôner au milieu de la place sans aucune protection, accès direct? Un peu déçu mais j'aurais dû y penser. Un petit coup d'oeil sur son ancien emplacement.
Et puis le nouveau, pour un certain temps sans doute. Mais je fais le pari que tout sera terminé pour le 8 décembre. Ca ne paraît pas possible autrement.
Elle est là, en attendant, immense (environ quatre mètres de haut, je pense) dans sa dorure toute neuve, son paratonnerre dans le dos, les mains accueillantes, mais la bouche un peu grimaçante. Peut-être le déplaisir d'avoir été déplacée! Non, selon l'angle sous lequel on la regarde, la tête n'a pas des traits aussi doux qu'on pourrait l'espérer.
Je pensais ne pas pouvoir approcher la statue: pas un chat, ou presque. Mais, en regardant le ciel, on comprend pourquoi. D'ailleurs, il m'est tombé sur la tête pendant le trajet retour (à pied) jusqu'au collège, où j'ai poursuivi la journée par l'avant-dernière séance de formation psy de l'année.
Pas un moment pour souffler donc, mais je peux dire aussi: des moments rien qu'à moi. Face à tout ça, il y a en ce moment à Lyon les 2° Assises Internationales du Roman, en partenariat avec le journal Le Monde et France-Inter. Depuis lundi, j'ai à peine eu le temps de jeter un oeil sur le programme. Je savais que Francis, mon ami libraire, y participait, j'ai laissé passer le jour! L'an prochain, peut-être.
Mais j'en entends déjà certains: quand travaille-t-il donc, cet homme? Demain, toute la journée, des cours, des vrais!
jeudi 29 mai 2008
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1 commentaire:
Bonjour,
Je n'ai pas encore vu la statue de Notre Dame mais je suis étonné par son rictus : j'aurais cru qu'elle souriait. A moins qu'elle appelle simplement les lyonnais à se tourner vers elle. Etonnant visage de 156 ans...
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