vendredi 9 mai 2008

Provence (2)

Premier jour complet à Avignon. Même Amédé ne se lève pas tôt. Huit heures trente nous verra réunis dans la cuisine pour le petit déjeuner. Ensuite, le laissant à ses préparations culinaires, je partirai seul arpenter les petites rues de la vieille ville à la recherche de culture nouvelle et de bons clichés.


Première constatation: il n'y a pratiquement pas de rue à Avignon. Tout y est pompeusement baptisé boulevards ou avenues, jusqu'à la plus humble venelle. Pour quelle raison? Bien sûr, la cité a un passé prestigieux, mais "rues" n'est pas un mot infamant, que je sache.



Deuxième constatation: Olivier serait heureux ici et j'ai souvent pensé à lui en découvrant les nombreuses voies au nom "zoologique" de la vieille cité. L'un d'entre eux m'est resté en mémoire: la rue des trois faucons.


Troisième constatation; Avignon est une ville attachante. Je retrouve ici ce que je ressens chaque fois à Rome. Une gloire prestigieuse, une richesse quais éternelle, mais s'enlisant dans la décrépitude, même si cette décrépitude est une décrépitude noble. Jamais je n'ai vu en un espace aussi réduit autant d'hôtels particuliers, de palais, d'églises, de cloîtres. Certains sont bien entretenus ou bénéficient d'un programme de rénovation. D'autres,et pas des moindres, semblent avoir été totalement oubliés depuis Mérimée. Par exemple, une des rues les plus pittoresque, celle que les autochtones appellent la rue des Roues, à cause de son canal à ciel ouvert et de ses grandes roues à aubes encore en mouvement, semble, s'il l'on en croit son odorat, le déversoir de tous les égoûts de la ville. D'autre part, la plupart des lieux intéressants ne peuvent être atteints par le passant qui se heurte sans cesse à de lourdes portes closes. Il en était de même à Lyon il y a quelques années avant que l'on équipe ces lieux d'installations permettant au touriste de visiter et aux habitants de ne pas être envahis. Il faudrait que la cité des papes fasse un effort de ce côté-là.

Au final, matinée enrichissante, c'est sûr. Je rajouterai les photos, enfin quelques-unes sur la centaine prise, dès mon retour à Lyon

.

Précision: voilà plus d'une heure que j'essaie d'enregistrer ce message. Les sautes d'humeur de Blogger et du correcteur orthographique m'ont déjà obligé à le retaper trois fois. Je ne sais pas ce qui est déjà apparu et ce qui finalement restera. Comme disait la télé de mon enfance: Veuillez nous excuser de ces interruptions momentanées totalement indépendantes de notre volonté.


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Alors, il me faudra repasser à Avignon, ville dont je n'aime que le tissage des ponts au-dessus du Rhône, pour en avoir été fasciné souvent en les traversant.
Je suis gardois, et Avignon n'était pas si loin.