lundi 5 mai 2008

Autre mythe

Même si le soleil brillait aujourd'hui, le temps était plus vieux: Lucien Jeunesse est mort. (Oui, j'ai osé!)

L'émission qu'il animait a aujourd'hui cinquante ans. Autant dire qu'elle est née presque avec moi, et qu'à tous les âges de ma vie, j'ai entendu les "Chers amis, bonjour!" ou autres "A demain si vous le voulez bien!" et les petites musiques qui marquaient l'écoulement des secondes au moment du banco et du super banco.

Bien sûr, ce n'est pas une émission où l'on gagne beaucoup d'argent ( 1000 francs, puis mille euros), mais elle a le mérite de n'être pas trop bête et de mettre les projecteurs sur des villes ou des villages intéressants qui, sans cela, sans la présentation du début d'émission, resteraient souvent ignorés de tous.

Louis Bozon a pris le relais, mais il m'agace davantage avec sa préciosité et ses tournures de phrases souvent bien alambiquées. Bientôt d'ailleurs, il doit céder la place à Nicolas Stoufflet, un journaliste du matin, à la voix chaude et sympathique.

Mais c'est le nom de Lucien Jeunesse qui, à mon avis, restera indissociablement lié à cette émission. D'ailleurs, quand on s'appelle Jeunesse...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Jeunesse ce n'est pas son vrai nom. C'est JENNES. Oui, je sais, pourquoi l'écrire ici. Aussi cruel que de dire à un enfant que le Père Noël n'existe pas. Mais c'est un joli pseudo qui me donne des idées ... Anna Beauté, ce serait pas mal. J'espère que vous souriez, sinon pardon, pardon ...

Anonyme a dit…

Toute mon enfance, j'ai aussi entendu l'émission quotidiennement.
Ma grand-mère était inconditionnelle, le temps s'arrêtait alors, elle répondait quasiment à tout, à notre grande stupéfaction

Calyste a dit…

Bien sûr que je souris, Anna...Mais cela doit certainement bien vous aller! (Comme je suis!)
Pour son vrai nom, ne vous inquiétez pas, c'est un peu comme lorsqu'on me dit que Homère n'a pas existé: je n'y crois pas. Pour moi, Jeunesse il était, Jeunesse il restera!
C'est exactement ça, Olivier, le temps s'arrêtait. Et moi, j'adorais ce qui suivait de peu: la Bourse. Je ne comprenais rien, mais cela me faisait presque le même effet que la messe en latin: quelque chose qui touchait au sacré. On est cruche quand on est gosse!!!