A quatorze heures trente, j'ai rejoint à pied le Musée Gallo- Romain de Fourvière pour y écouter des extraits du Couronnement de Poppée, donnés à cet endroit, en voisins, par les départements chant et musique ancienne du Conservatoire de Lyon. Intéressant d'écouter ce type de musique dans cette cathédrale de béton à la beauté très pure (mais tout le monde ne partage pas mon avis sur cette architecture).
Ce musée, je m'y sens un peu comme chez moi. Depuis le temps que j'y promène des générations d'élèves, que j'y côtoie leurs guides, leurs archéologues et même leur directeur (qui fut, il y a de nombreuses années, "du plus grand bien" avec une de mes amies très proches). Je crois que je le connais par coeur et que, si on me bandait les yeux, je pourrais tout de même citer tout ce que l'on peut voir dans chacune des salles.
Le Trésor de Vaise avait été un peu poussé dans un coin pour laisser place aux chaises pour le public et aux pupitres pour les musiciens. Le décor se résumait bien entendu aux accessoires nécessaires à l'action: un fauteuil principalement. Bravo le conservatoire: ils ont commencé à l'heure, ce que j'apprécie beaucoup.
Une heure trois quarts de chants et musique, au milieu des artistes en civil. Une belle réussite. Beaucoup de monde et tous enthousiastes. Il faut dire que l'on oubliait très vite que l'on avait affaire à des élèves, tant l'exécution de la partition se faisait discrète par sa justesse et sa pureté. Et des voix qui, à part le contre-ténor à l'organe un peu faible, n'avaient rien à envier à celles d'artistes confirmés. Et, cerise sur le gâteau, j'ai découvert dans le programme le nom d'un de mes anciens élèves dans le rôle du Premier Soldat. Bon, d'accord, il ne chante pas encore les rôles titres mais je ne désespère pas pour lui.
Haring le matin, Monteverdi l'après-midi. Eclectisme. J'aime.
jeudi 29 mai 2008
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