Après-midi consacrée aux paperasses: tentative de décrypter une quittance de loyer de ma mère ( ce qui me vaut une belle empoignade téléphonique avec une employée de l'agence immobilière), vérification de mes comptes personnels, déclaration d'impôts à mon nom, première approche de celle de mes parents, pour laquelle j'aurais besoin d'aide. Mon père étant décédé en Avril 2007, il faut établir deux déclarations distinctes à partir de cette date-là.
Je m'étais réservé ce moment de liberté intégrale : pas de courses à faire, pas de visite à ma mère, pas de copies à corriger. Il a servi à ça. Mais bon débarras: les devoirs pénibles ont avancé. J'avais caressé l'espoir d'aller courir. Je dois mal doser mes caresses : il n'a pratiquement pas cessé de pleuvoir.
J. est venu déjeuner à midi, et je l'ai retrouvé en fin d'après-midi pour l'emmener récupérer sa voiture au contrôle technique. Nous avons encore mangé ensemble ce soir, avec son fils. Ambiance détendue, je peux même dire tendre. Le chemin de Compostelle pour sa femme se termine dimanche, à St Jean-Pied-de-Port. Je l'admire et suis impatient de l'entendre raconter son périple. On ne fait pas impunément cet effort : elle en reviendra enrichie.
Ce soir, coup de téléphone à Michel, l'ancien ami d'Amédé avec qui il est fâché depuis de nombreuses années mais que je garde dans mes connaissances. Il vient d'avoir cinquante ans et souffre du cœur. Je l'aime beaucoup. Il faudrait que je téléphone plus souvent.
Une journée banale, en somme, qui ne valait certes pas la peine d'être racontée. Mais je n'ai rien d'autre sur mon étal aujourd'hui, à part un mail qui m'a rempli de joie.
jeudi 15 mai 2008
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