dimanche 4 mai 2008

Foules.

Comment peut-on supporter la foule? Hier matin, je suis allé courir seul à Miribel, Gilles n'étant pas disponible. Deux tours du lac, pour la première fois. Avec les petites boucles rajoutées, cela représente environ 24 kilomètres. Un plaisir immense, d'abord de pouvoir le faire, ensuite d'évoluer dans ce cadre magnifique et désert pendant la première partie de la matinée. Ensuite, bien sûr, ça se gâte. Durant le deuxième tour, il a fallu composer avec les cyclistes du dimanche, les enfants en pagaille, les familles s'installant pour le pique-nique, etc. A la fin de mon périple, je ne me suis pas appesanti. La fuite.

L'après-midi, direction une grande surface pour, enfin, garnir un peu mes jardinières. Il ne restait pas grand chose à acheter. Je me suis fait tout de même un petit plaisir en prenant un hortensia bleu. C'est la seule plante "orgueilleuse" que j'aime. Mais l'horreur, c'était la foule des clients. J'essaie toujours d'éviter ça, aussi ne suis-je pas habitué. Et le soir, en rejoignant F-J dans la presqu'île pour un repas commun, foule aussi sur les berges du Rhône, devant les cafés et restaurants installés sur des péniches. Décidément, je n'ai pas l'instinct grégaire.
Mais parfois, mes réactions gênent mes convictions. De sensibilité de gauche, comment puis-je ne pas supporter ces rassemblements que je juge consciemment ou inconsciemment débilitants et avilissants?

Pour ce qui concerne les frères humains, je me comporte bien souvent en fils unique.

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