Aujourd'hui, c'était jour de vote au collège. Deux pour le prix d'un: comité d'entreprise et délégués du personnel. Je pense très sincèrement que les 3/4 des gens qui travaillent dans l'établissement s'en contrefichent, ce en quoi ils ont d'ailleurs tort.
Les choses ont été organisées dans les règles: un isoloir (où personne ne passe), des scrutateurs se relayant dans la journée (alors que certaines années, l'urne fut abandonnée, seule jusqu'au soir), des urnes reconnaissables, des enveloppes (même si trop grandes pour la fente ), etc. Pour installer tout cela, confiscation des tables de travail dans la salle des profs et installation de ces tables dans la salle de repos où se trouve la machine à café et où j'ai l'habitude de travailler, le travail étant pour moi, c'est sûr, un repos par rapport à la fréquentation criarde de certaines de mes collègues hypocondriaques-de-l'enseignement (la médecine devrait créer un terme!)
Donc, le compte est vite fait: plus de salle de travail, plus de salle de repos. Bien vue, l'administration! Belle gestion de l'espace, rentabilité assurée. Ainsi donc la matinée (l'après-midi aussi sans doute mais je n'étais pas là) a vu des enseignants désorientés errant comme des âmes en peine dans les couloirs à la recherche d'un petit coin où poser leurs copies, ou recevoir les parents, où s'asseoir simplement. Le mieux, c'est que visiblement personne n'a pensé que quelqu'un pourrait être gêné!
Pour ma part, j'ai vite résolu le problème. Un mot à l'oreille de Stéphane et j'avais les clés de son bureau. Seul dans un espace calme, aéré et qui sent bon! Merci, Stéphane. Et les autres? Qui ça, les autres?
(photo: idem).
mardi 20 mai 2008
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