Hier après-midi, la Vierge dorée qui protégeait Lyon du haut de la chapelle de la Vierge qui jouxte la Basilique de Fourvière a été déboulonnée.
Non, rassurez-vous, nous ne sommes pas à Bagdad: il ne s'agit certes pas d'une fin de règne pitoyable, mais d'un acte de prudence, vue la fragilité du clocher qui la supportait, et de toutes les toitures de Fourvière d'ailleurs. J'ai eu l'occasion d'aller faire un tour (en petite compagnie) au-dessus de la voûte de la Basilique: le béton est dans un état à faire frémir!. Effectivement, des travaux s'imposaient.
Mais enlever sa Vierge dorée de Fourvière à Lyon, c'est comme si l'on privait Paris de Tour Eiffel, Bruxelles de son Manneken Pis ou que l'on disait à la sardine qui bloque l'entrée du port de Marseille d'aller jouer ailleurs. Non, c'est du sérieux, pas de l'anecdote. Et je gage que nous allons en entendre parler longtemps. Il faudra que j'aille voir dans la plaine de l'est si le panorama que l'on découvre d'abord de la ville a vraiment changé sans cette statue. Il est vrai que parfois, à certaines heures, avec un certain ciel, le soleil couchant la fait un instant miroiter, la transformant quelques secondes en Phare d'Alexandrine (non, ce n'est pas une faute de frappe: c'est le prénom de Madame le Maire socialiste du 5° arrondissement, où se trouve le sanctuaire).
En attendant, la précieuse statue a trouvé place, d'après ce que j'ai compris, sur le parvis de la Basilique. Tout un symbole d'accueil! Demain, ayant un petit trou de liberté dans l'après-midi (entre Haring et une formation psy, suivie sans doute par une soirée musicale- Monteverdi- au Musée Gallo-Romain), je vais essayer d'immortaliser l'événement sur mon appareil photos. J'en profiterai aussi pour faire un tour du côté de la mairie du 5° où se cache, je le sais, un félin ou un plantigrade (ça, je ne le sais pas).
mercredi 28 mai 2008
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