mardi 13 mai 2008

Libération.

Libération aujourd'hui lorsque je suis allé courir autour du lac de Miribel.
En début d'après-midi, j'ai garé ma voiture non pas dans le parking habituel mais dans un autre que j'ai fini par trouver, plus près de la plage naturiste.

J'ai commencé par le sport. Il faisait chaud. J'étais pratiquement seul à profiter du soleil et de l'odeur des fleurs d'acacias. Seuls les coins plantés de peupliers sont pénibles à traverser en courant à cause du pollen. Ce lac est vraiment très beau car tortueux, ménageant des surprises, de nouveaux points de vue au détour d'un virage.

A la fin du tour, j'ai regagné ma voiture et pris dans le coffre une serviette de bain, un livre et une bouteille d'eau et, comme tout bon bronzeur (que je ne suis que très rarement), j'ai pris la sente en contrebas du chemin où je fais d'habitude mon sport, sente qui longe le lac de plus près et ménage parfois des espaces plus larges où poser la serviette et s'étendre. C'est ce que j'ai fait après avoir choisi mon emplacement.

La fréquentation était assez éclectique, des à peine trentenaires à des plus de soixante ans mais l'ambiance a l'air bon enfant. Certains se regroupent en bandes et passent leur temps à bavarder et plaisanter. D'autres, comme moi, préfèrent s'isoler et sont alors la cible de "promeneurs", habillés eux, qui saisissent l'occasion de se rincer l'oeil à moindre coût et d'apprécier la marchandise avant de tenter de l'"emballer".

Heureusement pour moi cet après-midi, rien de tel. J'ai pu profiter pendant 3/4 d'heure de ma lecture et des rayons du soleil.

Et à mon retour à la voiture, la boîte s'est refermée.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

La boîte s'est refermée ??

Calyste a dit…

Celle dont, pour l'instant, je n'arrive pas à faire sauter le verrou.

Anonyme a dit…

C'est désagréable à Miribel ceux qui viennent se poser non loin de toi, pour écouter tes petites histoires. Je déteste ça. Mais j'ai vu une beau bifton, une fois.