N'oublions pas la caricature, où Honoré Daumier (1808-1879) excella au XIX° siècle. Une de ces œuvres les plus connues est cette Page d'Histoire paru en novembre 1870 dans le journal Le Charivari. Elle fait référence au recueil de Hugo, Les Châtiments, où, en exil à Bruxelles, il annonçait la chute de Napoléon III, celui qu'il appelait le petit.
Publiée en 1870, elle évoque bien sûr aussi la défaite de l'empereur contre les prussiens. Daumier et Hugo étaient d'un grande communauté de vue et c'est d'ailleurs Hugo qui présida la première exposition de l’œuvre de Daumier en 1878, un an avant la mort de l'artiste. Je l'ai, moi, découverte au lycée, sur un de mes petits classiques
4 commentaires:
Un jour, j'ai rencontré un napoléonide, beau garçon sensible. Sa maison, entre Waterloo et Charleroi, abonde en souvenirs. Je l'ai interrogé sur son culte :
- Et le neveu aussi ?
- Le neveu aussi, oui !
Il n'est pas le seul napoléonide. "L'Aigle blessé" est un monument commémoratif érigé en 1904 sur le site de la bataille de Waterloo. Des militants wallons y organiseront ensuite des pèlerinages, qui connaîtront des fortunes diverses. Ceux qui aiment ça estiment que "Le monument à l’Aigle blessé, riche de symboles, reste [...] un lieu de mémoire privilégié pour l’histoire du Mouvement wallon."
Symboles de guerre ? de mort ? Le "8 mai", c'était quand encore ?
Oui, je connais, mais très peu.
Pipo : je ne connaissais ni l'existence des napoléonides (même beaux et sensibles), ni celle du monument commémoratif. Napoléon Ier (et surtout son fils, l'Aiglon) étaient les héros de mon enfance (adolescence ?) jusqu'à ce que je comprenne combien de morts cachait cette gloire.
Cornus : ce que je ne savais pas, c'est son amitié avec Balzac.
Calyste> Pour l'amitié, je ne savais pas, pour la proximité, si.
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