Heureusement qu'avril est terminé

Sinon ce blog allait se transformer en rubrique nécrologique. Hier, c'était au tour d'Anémone, à 68 ans. Anne Bourguignon tient son pseudonyme du premier film où elle joua : Anémone, de Philippe Garrel.

Je parie que la télé, en hommage, va nous refourguer encore une fois Le Père Noël est une ordure. Pourtant moi, elle me toucha bien davantage dans deux autres films : Péril en la demeure, de Michel Deville (1985) et surtout Le grand Chemin, de Jean-Loup Hubert (1987), dans lequel son interprétation lui valut le César de la meilleure actrice 1988.

Ce film m'avait beaucoup ému car j'y retrouvais l'époque de mon enfance : par l'âge (à deux ans près), j'aurais pu être ce petit garçon confié par sa mère à son amie d'enfance qui vit à la campagne. Et j'y retrouvais dans les détails des objets que j'avais connu, par exemple le réveil Jazz sur le buffet de la cuisine.