Bon, cette fois-ci, pas d'erreur : c'est bien un polar, un vrai avec inspecteur, victimes, enquête, fausses pistes, etc, etc. Mais avec Connelly, j'avais peu de chance de me tromper.
Ce qui m'épate chaque fois chez lui, c'est d'une part sa connaissance du monde policier et judiciaire (mais le documentaire sur lui d'Olivier Marchal me l'a en partie expliquée) et la variété de ses intrigues. Jeune, j'aimais les romans d'Agatha Christie mais, un jour, j'en ai eu assez des colonels en retraite de l'armée des Indes, de la nurse frigide (ça, on le devine plus qu'Agatha ne nous le révèle), de l'institutrice au cœur d'or amoureuse en secret d'un jeune homme de la bonne société et des domestiques qui cachent (mal) un lourd secret.
Chez Connelly, il y a deux principaux personnages récurrents : Bosch et la ville de Los Angeles. Le reste est chaque fois surprenant. Et La Blonde en béton ne fait pas exception à la règle. Un seul bémol cette fois-ci : si je l'ai suivi les yeux fermés dans ses fausses pistes, la découverte de la vraie ne m'a convaincu qu'à moitié.
(Michael Connely, La Bonde en béton. Ed. du Seuil. Trad. de Jan Esch.)
dimanche 26 mai 2019
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2 commentaires:
Je me fais la totalité de la série, j'en suis à Wonderfull land, et je trouve que c'est pas mal du tout :)
Valérie : je te conseille de les lire dans l'ordre de parution, ce que je n'ai pas fait et ça m'a valu parfois des surprises (personnages morts dans un et qui réapparait dans le suivant, par exemple). Moi, je suis fan.
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