Pour tromper la "gueuse", cette apathie dont je parlais tout à l'heure, j'ai préparé de la pâte de coings. Mon père en faisait une excellente. Mon frère a eu la bonne idée de lui en demander la recette avant sa mort. La voici donc:
- Acheter environ deux kilos de coings, les peler (attention: c'est un fruit très dur. Prévoir un bon couteau et, éventuellement, une protection pour les mains), ôter la partie centrale qui contient les pépins. Peser ce qui reste.
- Découper les coings en cubes pas trop gros, les faire cuire à la vapeur dix minutes environ. Les égoutter.
- Mixer (facultatif, selon ses goûts personnels).
- Mélanger la purée ainsi obtenue avec son équivalent (en poids) de sucre. Il est préférable d'utiliser du sucre spécial confitures qui permet de cuire moins longtemps.
- Ajouter du jus de citron, environ deux cuillerées à soupe.
- Remettre sur le gaz (cocotte ouverte) et faire cuire à feu doux en tournant régulièrement avec un fouet. Attention aux projections.
- Lorsque la pâte est cuite, elle s'épaissit un peu et prend une couleur plus sombre.
- La verser à la louche dans plusieurs petits contenants et laisser refroidir.
- Il est préférable ensuite de ne pas la conserver au réfrigérateur, ce qui crée une pellicule de moisissure à la surface.
- Il ne reste plus qu'à déguster l'hiver durant. En espérant que vous prendrez à cette dégustation autant de plaisir que moi.
lundi 24 octobre 2011
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8 commentaires:
Quelle idée d'acheter des coings, alors que je ne sais pas quoi faire des miens!( enfin c'est plutôt ses saloperies de vacances qui me manquent: le monde est mal fait!)Chez nous traditionnellement on fait de l'eau de coing.
Piergil: ce n'est pas mauvais non plus, bien qu'un peu sucré à mon goût.
Ah ! Le cognassier et ses délices... Le nôtre n'est jamais traité, aussi il faut lutter avec les intrus.
Faire de la pâte de coings est un des plaisirs de l’automne: on s'en met partout (surtout au moment de passer le tout au presse-purée, beaucoup mieux que le mixage qui rend le tout trop liquide), la cuisine en vient à coller de toutes parts, on fait plusieurs fournées, chacune plus ou moins cuite.. Et au cours de l'hiver, on compare les mérites de l'une ou de l'autre, en étalant généreusement le fruit de notre travail sur de la brioche.
La gelée de coing, avec du yaourt nature, c'est aussi un délice !
Kynseker: Personnellement, je ne les ai pas mixés mais remués pendant la deuxième cuisson avec un fouet. Je ne l'ai pas encore goûtée mais elle est plus claire que l'an dernier, impression confirmée par mon frère qui en a fait aussi. Cela vient sans doute des fruits de cette année.
Non, moi, pour le coing, je reste un inconditionnel de la pâte.
Les triskell de pâte de coing (pas achetés mais ramassés au boulot) de Fromfrom ont été faits avec une autre recette, mais nécessite d'avoir un engin spécifique et c'est la raison pour laquelle nous n'avions pas donné la recette. Nous n'avons pas carché dessus, mais nos collègues à Fromfrom et à moi en ont profité.
Cornus: je n'ai même pas essayé d'en reproduire la forme. Moi, c'est tout bêtement plat et rectangulaire. Mais ceux qui y goûtent ont l'air d'apprécier aussi!
Bien sûr, c'est que Fromfrom triche, elle a des moules de différentes formes.
Cornus: les miens sont plus "virils"! :-)
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