En écho à certains des commentaires ici ces derniers jours, je vous livre ce passage du nouveau roman que je suis en train de lire: Roman avec cocaïne, du russe M. Aguéev, pseudonyme de Mark Levi (à ne pas confondre avec l'autre, Marc Levy! Ça n'a vraiment rien à voir!!!). Précision: ce roman date des années trente.
Bourkevitz terminait son récit avec le rappel du mal qui, se développant pendant de longs siècles, s'emparait peu à peu de la société humaine et qui, enfin, maintenant, à notre époque de perfectionnements techniques, avait, partout, contaminé l'homme. Ce mal, c'était la platitude. La platitude qui réside dans la tendance de l'homme à considérer avec mépris tout ce qu'il ne comprend pas, et dont l'étendue s'amplifie à mesure qu'augmentent l'inutilité et la médiocrité des objets, des choses et des faits qui, en cet homme, provoquent l'admiration.
( M. Aguéev, Roman avec cocaïne. Belfond. Trad de Lydia Chweitzer.)
samedi 15 octobre 2011
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4 commentaires:
J'étais tombé sur ce livre il y a quelques années. Pas trop compris.Là je lis cet extrait: je pensais que t'allais passer un bon dimanche...ou alors quoi, t'as sniffer une ligne? Par ce que le russe, là, franchement je vois pas bien où il veut en venir. On en reparle aprés une bonne nuit de sommeil!
Didier: Mais j'ai passé un dimanche acceptable. Quant au bouquin, je l'ai avancé encore un peu et il ne me déplait toujours pas. On en reparlera, oui. Bonne semaine à vous deux.
J'ai beaucoup aimé ce livre.
Georges: j'en suis à la moitié et je continue à l'apprécier. Il est d'ailleurs très bien écrit, dans un style très classique à part quelques passages un peu fous.
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