J'avais annoncé une journée chargée : elle le fut. Mais enthousiasmante aussi.
Les cours : rien à dire. Les "Européens" sont arrivés en retard et ne sont pas venus nous rendre visite devant nos élèves, par manque de temps. La réunion avec Evelyne : très bien. Nous avons beaucoup travaillé, rapidement, et avancé, l'un complétant l'autre, le précisant, le continuant, comme au bon vieux temps de nos premières expériences pédagogiques. Je suis toujours épaté de l'énergie qui se dégage d'elle et du miracle que constitue notre entente pluridécennale. Nous aurions aussi bien pu nous détester cordialement, tant, sur certains points, nous nous ressemblons. C'est une grande chance d'avoir partagé tant d'années de travail avec une collègue comme elle, même si, quelquefois, nous avons eu des "fricassées de museaux".
La formation sur la dyslexie : très riche aussi. Nous avons fonctionné par atelier. Celui où je me trouvais ne comportait que deux profs, de français tous eux : Isabelle et moi. Avec nous la documentaliste, deux surveillantes, le directeur, le responsable de l'innovation pédagogique et deux AVS (Assistants de Vie Scolaire). Les échanges en furent d'autant plus riches et les avis divers.
J'ai eu encore à ce moment-là l'impression de vivre une journée parfaitement bien "huilée", où tout se déroulait sans à-coups, où telle remarque amenait telle idée, où telle idée était reprise et approfondie par tel ou tel participant avec l'assentiment de tous, où les neurones de tous fonctionnaient en harmonie et efficacité. Nous avons lancé les premières fondations d'une structure d'aide et de suivi de ces élèves particuliers. Encore du travail en perspective. Mais j'aime l'idée de ne pas passer mes dernières années d'enseignement dans le rabâchage et l'ennui.
Dernière partie de la journée : les retrouvailles avec un ancien élève. Mais ceci est une autre histoire.
mercredi 12 mars 2008
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