Cet après-midi, bien que fatigué, promenade au parc de la Tête d'Or. Je n'imaginais pas passer ce temps seul chez moi.
Beaucoup de monde, comme prévisible. Des familles, des enfants, des vélos, des barbes à papa, des cris, des chutes, des pleurs, des enthousiasmes devant les animaux, des à cheval sur les épaules, des tu m'achètes une glace, des crêpes à n'importe quoi (et très cher), la vie quoi.
Je me suis réfugié d'abord dans le jardin botanique et la serre des plantes carnivores.
Ensuite, à l'Orangerie, j'ai demandé, sans succès bien évidemment, si je pouvais photographier les oeuvres du couple de sculpteurs dont j'ai déjà parlé. Ai remarqué au passage que, de toutes ces oeuvres, je préférais les deux représentant un couple homme/femme debout ou assis, dont les corps semblent scarifiés, mais tendrement, la peau comme de la terre craquelée sous la sécheresse, attendant la main de l'autre qui en polira la surface.
Puis, ayant dépassé le lac et un coin de parc moins fréquenté, près du vélodrome, je suis sorti par la porte du Musée d'Art Contemporain, où l'exposition Keith Haring attire les foules.
Petit tour dans la Cité Internationale
avant de regagner le parc alors que la lumière baissait tout à coup et que le vent devenait furieux, m'obligeant à rentrer (joie du vélo sous les brusques rafales!).
Les parcs se suivent et ne se ressemblent pas. Moisson de photos ce soir. Il était temps d'ailleurs: les magnolias sont finissant.
samedi 15 mars 2008
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