dimanche 8 mars 2009

Après l'effort, le réconfort. (Rêve et réalité).

Gilles et moi avons repris l'entraînement samedi matin à Miribel. Heureux de retrouver ce cadre, cette fraîcheur, la beauté de ce lac dont les eaux miroitaient en noir et blanc à travers les arbres. Étant arrivé en avance au rendez-vous, je suis allé explorer les environs immédiats et ai aussitôt repéré dans une voiture garée une tête qui m'a tout de suite paru fort sympathique. Mais j'avais rendez-vous avec Gilles cinq minutes plus tard...

Nous avons fait le tour du lac, un peu plus lentement que l'an dernier, mais c'était un coup d'essai et nous étions tous les deux partants pour ajouter au tour nos boucles habituelles. Nous en sommes venus à bout. Pour ma part, je sentais un peu mes muscles et mes tendons qui rouspétaient (c'était encore pire en fin d'après-midi) mais l'avoir fait nous a rendus tous les deux joyeux.

J'avais emporté mon appareil photos, bien décidé à profiter du rare soleil actuel (mais généreux ce matin-là). Je ne l'ai pas sorti de son étui. En effet, après m'être changé, je suis retourné à l'endroit où j'avais repéré la voiture arrêtée. Elle était toujours là. Comme j'avais pu faire croire à son occupant qu'il ne m'intéressait pas la première fois, en m'éloignant alors que lui-même se rapprochait de moi en voiture, j'ai décidé d'être clair dans mon comportement et me suis garé carrément devant lui. Comme il ne bougeait pas, visiblement plongé dans de la lecture, je suis descendu et me suis éloigné dans les taillis bordant le parking.

Je n'ai pas attendu longtemps pour entendre la portière claquer et voir une silhouette sportive se diriger vers le fond du taillis en empruntant un chemin parallèle au mien. Lorsqu'elle est parvenue dans un endroit où la végétation était plus touffue, la silhouette s'est arrêtée pour m'attendre. Et lorsque je suis arrivé, j'ai eu droit à un large sourire clair et rayonnant.... et à plein d'autres choses tout aussi agréables. D'autant plus agréables que nos goûts se sont révélés parfaitement complémentaires et que le monsieur avait un corps qui était loin de me laisser de marbre (je parle pour la froideur, pas pour la rigidité!).

Bref, l'apéritif ayant été fort à mon goût, j'ai invité le monsieur à me suivre chez moi, ce que je ne fais que très rarement et qu'il a accepté toujours avec son grand sourire. Nous avons alors découvert que nous habitons à à peine cinq cents mètres l'un de l'autre et que, il y a quelque temps, quand il a quitté son ami, il a même visité pour s'y installer un appartement libre dans mon immeuble. Nous avons failli être voisins!

Nous avons fait encore plus ample connaissance dans mon lit où les plaisirs se sont étirés jusqu'en milieu d'après-midi. Et toujours ce regard coquin et cet éclat au fond des yeux. Comme il est agréable de faire l'amour avec un beau mec qui ne se prend pas au sérieux, qui n'a aucun complexe de ses désirs et s'y livre en parfait hédoniste, le tout en souriant. Après d'autres découvertes de hasards où nos vies se sont croisées, nous nous sommes quittés tout contents de ce début d'après-midi ensoleillé. Une pause bien agréable dans la grisaille actuelle.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Tu accordes bien plus de place au réconfort qu'à l'effort ! :)

Calyste a dit…

C'est que le temps à lui consacré fut bien plus long aussi!!!

Anonyme a dit…

Content qu'une embellie ait percé la grisaille ;)

Calyste a dit…

Je l'ai appréciée, cette embellie, Kab-Aod, un peu comme une éclaboussure de soleil entre deux giboulées.

Anonyme a dit…

Ouais, le sport m'a tout l'air d'avoir été un alibi !

Calyste a dit…

Un alibi de douze kilomètres, alors! :-))

Anonyme a dit…

... et le réconfort, il était de quelle longueur....?
;-)