Un tour rapide ce matin aux Puces du canal. Beaucoup de monde avec le soleil réapparu. Beaucoup de stands ouverts aussi, et toujours cette aimable mégère qui n'a pas encore vendu son tableau des sons. J'en profite pour compléter mon portrait: elle a un piercing à la paupière, ce que je n'apprécie pas particulièrement et qui d'ailleurs lui va comme une paire de mitaines à un taureau en rut.
Mais cette gorgone a tout de même réussi son coup: j'ai hésité ce matin à sortir l'appareil et à prendre quelques photos. Je n'étais plus très à l'aise et le plaisir n'y était pas. Pas le temps d'ajuster, de cadrer non plus, un photographe à la sauvette, voilà en quoi je m'étais transformé. Comme d'habitude, je n'ai rien acheté: que ferais-je de l'un quelconque de ces objets, moi qui chez moi ai de quoi ouvrir un stand fourni? Demain d'ailleurs, je continue le tri.
dimanche 21 février 2010
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4 commentaires:
Ta mégère, je me la représente un peu comme celle que dessine Cabu, genre blondasse mégot aux lèvres...
Gagné pour le mégot, perdu pour la couleur: grise, comme le ciel aujourd'hui, et qu'il faudrait laver.
Prendre des photos "à la sauvette" je n'ai fait que ça à l'intérieur des monuments, cette semaine. C'était bien sûr interdit, mais cette impression de faire de la contrebande pour ramener des souvenirs, c'est assez amusant...
Même si, je peux comprendre que les photographes amateurs soient agaçants. D'autant qu'en plus, mes talents dans ce domaine ne volent pas bien haut, et que la précipitation obligée n'arrange rien...
Mais moi, aux Puces, je ne vois vraiment pas pourquoi ce serait interdit, Lancelot!
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