mardi 8 avril 2008
Service minimum.
Ce soir, le service écriture et lecture (des blogs) sera sans doute minimum. A moins que! A moins que, comme souvent, l'appétit de mots ne vienne en tapant sur ce clavier.
J'ai plutôt envie de me pelotonner dans mon vieux fauteuil à larges accoudoirs où je peux faire pendre mes jambes, et finir les nouvelles d'Ogawa en écoutant un peu de musique. Et puis me coucher tôt. Et dormir. Me lever demain reposé, avec l'envie de soulever le monde et de l'expliquer à mes chères têtes blondes, ce qui n'est pas spécialement le cas ces derniers jours.
Peut-être la nuit sera-t-elle reposante: après avoir testé médecine moderne (anti inflammatoires) et kiné pour un résultat qui me fait regretter d'avoir pour ça creusé le trou de la sécurité sociale, je suis allé rendre visite à un rebouteux, sur les conseils de mon frère. Maintenant, les douleurs dans le dos semblent moins fortes, moins exaspérantes, mais je ne vais pas chanter victoire tout de suite: cette saloperie est tenace. Je sacrifierai ma course à pied de demain, et ce soir, fait unique dans les annales de cet appartement, j'ai pris un bain. Non, ne vous enfuyez pas, j'ai l'habitude de me laver chaque jour mais dans une cabine de douche. Je devais rester immergé au moins une demi-heure dans l'eau chaude pour éviter les courbatures de demain matin. J'ai tenu, en me faisant violence, un petit quart d'heure. Ne rien faire si longtemps et sentir sa peau se ramollir et plisser comme un vieux drap trop usé ne me convient décidément pas.
Voilà le programme enthousiasmant de ma soirée dont, entre parenthèses, je me demande bien qui il peut intéresser.
Ce qui aurait été intéressant, c'est de vous décrire l'antre du rebouteux, qui vaut vraiment le détour, comme dit le guide vert, ou de vous parler d'une conversation que nous avons eue à midi avec J. Peut-être demain (pour le rebouteux. Pour J., c'est à moi.). Fin de nos émissions pour ce soir.
PS: le moral est comme le temps, il a l'air de vouloir s'améliorer mais là aussi, comme pour le dos, pas d'alléluias trop intempestifs.
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3 commentaires:
S'il est comme le temps, alors il va vers le beau :)
tout ce que tu écris est intéressant, même les petites bobos de l'existence.
A défaut d'alléluias intempestifs, va pour des alléluias encourageants.
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