vendredi 11 avril 2008

Court, auteur, court.

Lu ce matin, dans un moment de liberté, une petite nouvelle d'Agnès Desarthe, Un été Chez Vous, publiée en 2006 avec trois textes d'autres auteurs, un sur chaque saison.

Nouvelle traitant des angoisses d'une adolescente de 14 ans. Texte assez optimiste, assez rafraîchissant, même si je trouve la fin totalement convenue. Mais j'en ai un peu assez du style "moderne", avec ses phrases non pas courtes (ça, c'est un des génies de la langue française), mais sèches: l'émotion en est absente, n'a pas le temps de s'y installer. Les gens lisent-ils si lentement qu'ils aient besoin d'une ponctuation forte tous les dix mots maximum? Plus de musique, plus de soupirs, plus de silences, adieu toute poésie: des mots et des points. Au final, quelque chose que l'on oublie dès le livre refermé.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je suis bien d'accord sur ton sentiment à propos des phrases courtes. D'autant que je ne sais pas faire sur la durée d'un texte.