Tu, mio, de Erri De Luca, que je viens de terminer, m'a rappelé, en lointain écho, un livre d'un autre auteur italien: L'Ile d'Arturo , d'Elsa Morante.
Ces deux ouvrages traitent de la fin de l'enfance pour un garçon sur une île de la mer Tyrrhénienne, Procida chez Morante, non précisée chez De Luca. Deux romans initiatiques, mais là s'arrêtent les points communs.
Que dire sur Tu, mio? Je crois qu'en parler, c'est le dénaturer. J'ai déjà proposé un extrait de ce petit roman. Il faut le lire. On aime ou on n'aime pas. Moi, j'ai aimé, beaucoup.
On tombe amoureux de près, mais pas trop, on tombe amoureux à partir d'un angle aigu, un peu à l'écart, dans une pièce, à côté de toute une tablée, assis dans un jardin où les autres dansent au rythme d'un petit air fade et décisif(...) . Brusquement, je tombais amoureux sans espoir de Caia, d'une fille plus grande à la dent cassée dans un sourire de grêle, qui avait touché ma main sans égards pour ma blessure et qui m'était devenue intime pour ça.
(Trad. de Danièle Valin.)
mardi 1 avril 2008
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