Je parlais hier de la mort d'un ami brésilien, terrassé par un cancer foudroyant. Ce matin, j'apprends à la radio le décès dans les mêmes circonstances de Farid Chopel.
Qui connaît Farid Chopel, ce comédien à la silhouette pleine de charme, aux allures de félin, que je découvris, en duo avec un autre artiste, dans un spectacle Les Aviateurs, au TNP de Villeurbanne, dans les années quatre-vingts, je pense?
J'ai même été surpris d'entendre parler de lui ce matin sur France-Inter. Bravo, la radio. En revanche, la suite de la brève m'a beaucoup moins convenu. Josiane Balasko, par téléphone, a voulu honoré la mémoire de Chopel, et a mentionné l'absorption de drogues, dures je suppose, qui aurait considérablement gêné la carrière du comédien.
Que nous apporte cette information? Est-ce une information? Balasko voulait-elle à tout prix se positionner d'emblée parmi les amis les plus proches de Chopel? Cède-t-elle, elle aussi, à cette tendance à la "pipeulisation" qui envahit toute presse, écrite comme parlée?
Pour moi, ces paroles ont un goût de vomi. Je préfère garder le souvenir de ce grand corps de liane, de la grâce de ses mouvements d'algues caressées par le courant, qui firent l'enchantement d'une des mes soirées villeurbannaises, il y a bien longtemps. Adieu, Chopel.
lundi 21 avril 2008
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