lundi 28 avril 2008

Rentrée des classes.


Reprise des classes aujourd'hui. Réveil en alarme sur six heures. Ça fait drôle après quinze jours de vacances. Les rues désertes, circulation presque nulle. Pourquoi?

La première personne que je rencontre au collège, c'est Christian, mon collègue d'allemand qui me dit que je fais partie des gens qu'il a plaisir à retrouver. C'est un sentiment bien réciproque. Les élèves sont calmes. Seule ombre au tableau: une des chaudières est tombée en panne et tout le réseau d'eau chaude ne passe plus que par une seule colonne. La température de la salle où je devais donner mon premier cours avoisinait les cinquante degrés.

Je retrouve également Stéphane, un peu plus tard, avec qui les clins d'oeil complices se font encore plus fréquents maintenant, blogues obligent. Une journée bien remplie en cours et se terminant ce soir par deux heures de formation avec une psychologue de l'école de Palo Alto.

A midi, lasagnes. J'en demande, et mange, une part énorme: il faut que je reprenne quelques kilos, c'est sûr. Enfin, des nouvelles de l'atelier écriture: après une période de relative stagnation, où j'ai eu l'impression de ne plus avancer, je crois que les ardeurs se sont réveillées, et la rédaction de la nouvelle policière, à la manière de Conan Doyle, semble progresser. Bien sûr, certains écrits se traînent encore un peu, mais d'autres prennent déjà bonne figure.

Enfin, hasard du calendrier, deux de mes amis les plus proches étaient aujourd'hui hospitalisés: Emile, pour une opération de la cataracte, rendue un peu plus délicate qu'à l'ordinaire par son diabète, et Kikou qui devait subir une anesthésie complète en vue d'examens gastriques.

J'ai appris également la mort des deux parents de l'autre Christian, prof. de math et ancien coureur à pied, que j'estime beaucoup. L'un des deux était malade, je ne sais pas lequel (Christian est très discret), et l'autre l'a suivi à dix jours. Christian n'était pas là aujourd'hui. Je vais rédiger un petit mot à son intention.

Mon sentiment sur la journée: content sans doute d'avoir repris le travail, de retrouver des marques anciennes et bien ancrées en moi, et en même temps une distanciation certaine et de plus en plus présente.

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