Visions fugitives qui marquent la rétine, pénètrent en soi profondément, trop profondément.
Un champ de colza, hier soir, à la sortie de Lyon, déjà en fleurs, déjà ce jaune grinçant, acide, presque vert.
La silhouette d'une grue sur un horizon de bronze phosphorescent, comme pour le ponctuer.
Un cheval seul, dans un pré en pente, sous le ciel lourd, l'étonnante crudité de l'herbe, la splendide solitude du cheval.
Les saisons. Mortes.
Il y aura bientôt trois ans que Pierre est parti.
dimanche 6 avril 2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
......
Je ne sais trop quoi dire, mais à ce moment, je dirige mes pensées vers toi.
Enregistrer un commentaire