Entendu à la radio, sur France-Inter, le matin aux alentours de 6h25, dans la séquence "Je vous réveille". La journaliste y interviewait une écrivain dont je n'ai pas retenu le nom mais dont l'ouvrage (un essai?) s'intitule La mauvaise Langue. La méconnaissance ou le mauvais usage de la langue française, en l'occurrence.
Cette femme, par ailleurs professeur dans un établissement technique, raconta l'anecdote suivante: dans ce même établissement, une vieille professeur de Lettres Classiques( français, latin, grec), avant de commencer le moindre cours sur la grammaire ou la syntaxe, faisait dresser à ses élèves une table digne des plus grands restaurants français: assiettes de porcelaine, verres de cristal, argenterie étincelante, nappe et serviettes immaculées, le tout placé selon les règles de l'art et du bon goût. A ces adolescents qui s'émerveillaient devant le résultat final, elle annonçait que, pour la langue, les choses en allaient de même: les mots devaient être choisis, destinés à un usage précis, mis en valeur ou au contraire masqués dans un contexte, une atmosphère porteuse, et alors la page serait belle. J'ai trouvé la parabole intéressante, et parlante pour des jeunes.
Mon frère m'a annoncé que son cancer récidivait. Aujourd'hui, pose d'une voie centrale, la semaine prochaine drain du rein à la vessie et début des chimios. J'ai déjà trop bu dans ce calice.
vendredi 26 octobre 2007
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