Recklinghausen (maladie de):neurofibromatose.
A quoi sert ce genre d'articles dans le dictionnaire? Les patients atteints de cette maladie ont sans doute d'autre sources de renseignements plus intéressantes et surtout plus précises. Les autres, ça ne les concerne pas, et, à supposer qu'ils soient curieux, ils ne trouveront guère leur pitance dans cette définition tout aussi hermétique que le nom de la maladie.
Rêve: en voici un que j'ai fait de nombreuses nuits quand j'étais enfant, particulièrement en période de maladie et de fièvre.
Devant moi, rien d'autre qu'une fenêtre de chalet, avec ses petits carreaux et ses montants de bois. A l'extérieur, sur le rebord, un pot de fleurs, ou plutôt un pot de fleur, car il n'en contenait qu'une, inconnue de moi, à longue tige, sans feuilles. Je regardais fixement cette fenêtre et cette plante, sans aucune perception du reste du décor.
Peu à peu résonnait un bruit sourd de pas qui se rapprochaient lentement: des pas d'éléphant, lourds et pesants. Je savais que ces pas se dirigeaient vers la fenêtre, mais je ne pouvais rien faire, spectateur de l'inéluctable. Lorsque les pas étaient tout proches, l'image de la fenêtre et de la fleur se troublait: elle se mettait comme en surbrillance, et se décomposait en milliers de petites points noirs qui fourmillaient, donnant l'impression désagréable d'une volonté d'hypnose, rappelant les photographies dans les anciens journaux. Alors, juste avant que je me réveille en sueur, la patte de l'éléphant écrasait la fleur.
On m'a dit (qui?) que ce rêve était lié à la peur de la castration. Les psys sans doute en feraient leurs choux gras. A moi, il suffit que ce cauchemar ait disparu depuis bien des années.
Robinier: en fait, c'est ce que nous appelons abusivement acacia. Il paraît qu'il n'y a pas de vrais acacias en France: est-ce vrai?
Ruelle: j'aime bien rappelé qu'outre une petite rue, il s'agit aussi de l'espace, en général étroit, entre les côtés du lit et le mur. On peut dire que j'y ai souvent "fait le trottoir"!
Racine (Jean): s'il fallait tout laisser et partir sur une île déserte avec un seul livre, je crois bien qu'encore aujourd'hui, ce serait Phèdre. Pour moi, il contient tous les autres.
Ravachol: un gars bien de chez moi.
Rome: non, je n'en parlerai pas, ce serait trop long, et pas du tout objectif: c'est mon vrai chez moi, ma patrie, ma terre. La plus belle ville au monde, quoi! Un simple conseil: si vous vous déambulez Place Navone, passez derrière l'église Ste Agnès d'Agone, rendez vous Via della Pace, vous y trouverez un petit café reconnaissable à son gros pied de glycine. Installez-vous: c'est presque la campagne, et chaque fois que je m'y suis arrêté, dégustant une bonne bière bien fraîche à la terrasse, j'étais entouré d'hommes tous plus beaux les uns que les autres. ( Mais peut-être ne suis-je encore une fois pas tout à fait objectif!)
vendredi 26 octobre 2007
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