Camomille: J'ai toujours détesté ça.
Ciel: celui de la nuit me fascine.
A Bons, à la campagne, tous les soirs en sortant pisser dans le champ, je vérifiais que la Grande Ourse était bien là. Selon les vacances, elles changeait d'emplacement, mais c'est en Août que je la revois toujours, là, juste en face de la porte, bien visible quoiqu'un peu masquée par les lumières lointaines de Genève. Je les contemplais toutes, ces constellations, sans les connaître par leur nom,ou sans associer les noms que je connaissais, comme Altaïr, Véga, Aldébaran ou Bételgeuse, à telle ou telle d'entre elles.
Aujourd'hui, où que je me trouve, quand je regarde la grande Ourse, je me resitue par rapport au champ, à la cour et à la maison de Bons. Et je sens sur ma peau la douceur de la nuit et le petit frémissement d'air provoqué par le passage d'une chauve-souris.
Courlis: encore aujourd'hui, il m'arrive de penser que c'est le nom d'un vent léger. Pourquoi?
Cygne: je déteste ces prétentieux volatiles.
Caravage: il faut voir le cheval dans la Conversion de saint Paul (Rome, Sainte-Marie-du-Peuple). Quel cul! Quel culot!Quel génie! Le Caravage est un peintre que je n'ai pas aimé d'emblée. C'est bon signe.
lundi 8 octobre 2007
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1 commentaire:
- Même en cataplasme ?
- La Grande Ourse en a vu de bien belles, dit donc ! Même expérience que toi.
- C'est à cause de leur cri.
- Et méchants
- Pauvre chaval, il en fait une tronche ! Sûrement à cause de ce qu'a dit Paul en tombant. Et puis, il se demande ce qu'il fait là, car rien ne parle de cheval dans cet épisode. tiens, ça ferait un beau récit.
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