J'étais comme vide, ce soir. En rentrant, tout à l'heure, j'ai eu la joie de voir qu'il ne restait plus qu'une couche de rénovateur à passer au plancher de chêne du salon pour que le gros des travaux soit terminé. J'ai appelé Jean-Claude pour lui dire combien j'étais content et comme je trouvais ça beau. Appel sincère et spontané.
Puis, en ayant raccroché, je n'ai plus ressenti cette joie, mais au contraire une grande fatigue qui m'a submergé. Tout à coup, l'appartement n'avait plus aucun intérêt pour moi, je n'avais qu'une envie: m'enfuir, sortir dans les rues, me fatiguer à marcher au hasard, me coucher éreinté, dormir sans rêve.
J'ai cru que, comme bien souvent, l'écriture ici allait remettre les choses en place. Sec! J'ai eu l'impression d'avoir tout dit, ne plus avoir envie. Aucun sujet ne me venait. A quoi bon? J'ai tourné en rond chez les autres, à la recherche de nouveaux billets. Bien rares en ce mois d'août. Et puis, j'ai vu, grâce à Upsilon, le lyonnais de (Des)illusions, quelque chose qui m'a fasciné. En suivant le lien qu'il propose, je suis tombé sur ça. Et j'ai remonté le temps, de ma ville et des recherches que ces gens font sur Lyon en 1700. Et la petite étincelle est revenue. Chapeau bas, messieurs.
mercredi 3 août 2011
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
5 commentaires:
Je connais ce vide et ne sais comment lutter contre lui.
N'appelle t-on pas cela simplement "fatigue" ?
Georges: je ne sais pas s'il existe un type de lutte efficace.
Valérie: sans doute, et ce serait compréhensible. Mais je n'aime pas quand la fatigue prend le dessus. J'ai toujours l'impression d'avoir encore des tas de choses à faire.
Pas mal ces images même si je ne connais pas assez Lyon pour me rendre compte.
Cornus: ça ne ressemble bien sûr plus à ça, sauf quelques vestiges, conservés par miracle.
Enregistrer un commentaire