Je suis allé chez le coiffeur ce matin. Finies les bouclettes des vacances: testa quasi rasa! Eh oui, il faut avoir l'air présentable pour la rentrée! Frédéric me dit qu'ainsi je fais un peu camp de concentration. Côté prisonniers ou côté bourreaux? Il faut dire que, dans le dernier cas, c'est un peu ce que je recherche, le temps d'établir le cadre avec la nouvelle fournée. On pourra plaisanter après, quand je le déciderai! Mais une chose à ne pas oublier: c'est moi qui mène le bal!
En attendant mon tour, j'ai feuilleté les inévitables Paris Match qui traînent sur la petite table du salon. Bien sûr, j'ai eu droit au feuilleton franco-américain et au mariage du Rocher, avec photos à l'appui! Mais qui achète donc ça?
Et puis je me suis surpris à mouiller mon doigt pour faire plus facilement tourner les pages de ce papier glacé. Combien de clients l'ont fait avant moi? Rien que d'y penser, j'en ai eu comme un dégoût. Personne n'a jamais compris que c'était un véritable nid à microbes que ces revues maintes fois compulsées et rejetées là après usage? A l'heure où tout doit être aseptisé, surtout dans les cantines des restaurants scolaires où ça frise le ridicule, je ne comprends pas que l'on ne se soit pas encore penché sur le cas des salles d'attente des coiffeurs, dentistes, kinés et autres médecins. On parie que ça viendra?
mercredi 24 août 2011
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15 commentaires:
J'ai rit, mais rit... d'abord parce que mon Espoir va aussi aller chez le coiffeur avant la rentrée pour à peu près les même raisons. Ensuite tu mets si justement le doigt sur un paradoxe...
C'est un truc que je ne fais pas de mouiller mon doigt pour tourner les pages de magazines, ni lire ceux des salles d'attente, j'ai toujours un livre avec moi, au cas où...
L'humanité va périr prématurément d'aseptisation à outrance car son système immunitaire n'est plus mis à l'épreuve, alors léchouille, de grâce, léchouille !
Humm! la jolie coupe coquille d'oeuf à la coque où l'on a planté des lentilles dedans sur un petit coton qu'on arrose.T'as pas oublié de te faire des yeux au moins,sinon on voit pas bien que c'est un petit bonhomme,on croit que c'est une coquille d'oeuf où l'on a planté des lentilles dedans sur un petit coton qu'on arrose...
Erin: c'est un des rares endroits où j'ai du mal à lire. Je suis trop fasciné par la vacuité des conversations de "salon" (de coiffure, bien sûr)!
Karagar: tu me confonds avec Michael Jakson!
Ipsa: ce n'est pas une tonte intégrale, tout de même! (lentilles de quinze jours, alors!) Et pour les yeux, dans mon métier, il vaut mieux les avoir bien en face des trous!
Eh bien mes cheveux, courts ou longs ne boucleront jamais...
Je ne lèche mes doigts que de façon exceptionnelle et certainement pas dans les magazines de salles d'attente. Paris-Match au salon de coiffure, j'aimerais bien, mais ce qu'on y trouve est pire que cela. Calyste, il faudra qu'on t'expliquye que ce magazine est la crème du genre ! Moi je le trouve chez le médecin avec le Nouvel Obs. Il faut dire que je n'ai jamais le temps de les lire parce que je m'arrange pour ne jamais attendre.
Quoi l'espoir d'Erin s'est fait couper les cheveux, quel dommage :(
Calyste, la rentrée déjà, que l'été passe vite lorsque l'on ne part pas en vacances.
Je ne lèche pas mes doigts pour n'importe quelle occasion, donc sur ce point, je suis sauvée... Ceci dit, je me dis que d'autres le font, je n'y avais jamais pensé. C'est un peu dégueu quand même.
Je prête une attention particulière aux lectures proposées dans les diverses salles d'attente. Quand c'est 1) voile magazine, challenge, Figaro madame ou 2)courrier international, marianne et le monde 2.
J'aime TOUT ce qui peut m'aider à cerner les personnes qui s'occupent de mes dents, mes bobos, ma psyché...
là, je dérape sur mon nombril mais j'ai bien ri en te lisant Calyste!
200% d'accord avec Karagar !!! Encore une ou deux générations et les humains ne se toucheront plus qu'avec des gants, jetables évidemment, ne s'embrasseront plus et on aura un hygiaphone greffé à la place du sourire. Ça m'horripile !
Les crobes doivent rigoler.
Bon, on est pas obligé de rouler une pelle au copain qui vous fait une crise d'herpès, mais avec cette manie de l'hygiène à outrance on interdit la résistance naturelle à nos corps. Ça fait le bonheur des fabricants de nettoyants chimiques (des poisons violents, eux !).
Cornus: la crème? Qu'est-ce que doit être le reste!
Valérie: il aura été bon, finalement, cet été, même si je ne suis guère parti. Ça valait le coup, pour avoir un appartement tout neuf fini pour la rentrée!
Goorges: mon ancien généraliste, que j'aimais beaucoup, n'avait, lui, que des revues médicales, que je ne lisais pas: pas envie de me découvrir des tonnes de maladies supplémentaires!
La Plume: et quand on pense aux différents endroits pour se tenir dans le métro!
Eh bien le reste, c'est de la sous-merde si je peux me permettre cette vulgarité. En fait, j'en sais rien, je n'ai jamais lu, j'ai juste parfois aperçu des couvertures qui en disent long à elles seules sur le niveau infra-bellis-perennis
Cornus: je pourrais effectivement te citer des titres!
Tiens, bellis perennis, c'est ce que je prenais en homéopathie lorsque je faisais beaucoup de course à pied.
Moi la dernière fois où j'ai fait un scandale, c'est le jour où, étant "bulots addict", j'ai foncé chez le poissonnier chic du coin où il y avait, heureusement, la queue. Devant moi une dame demanda des crevettes. Le vendeur déguisé en marin breton façon "Pêcheur d'Islande" mouilla abondamment son pouce pour prendre un sachet et de la même main, des mêmes doigts, saisir une poignée de crevettes...
Désolé !je sais pas ce qui c'est passé sur le bateau... C'est pas pour ça que je veux voir ce qui se passe chez le poissonnier...
P.P: ni imaginer où le même doigt était allé traîner avant! :-)
dans un pot de Nutella, sûrement :)
Moi j'ai la phobie des barres où l'on se tient dans le métro. J'ai de plus en plus de mal avec ça, à tel point que maintenant il m'arrive d'utiliser des mouchoirs en papier. Ca m'étonne beaucoup d'ailleurs, car sur le reste, genre léchouille de pages de magazines, je suis très très relax.
lancelot: itou pour les barres du métro. Je voulais les évoquer et puis j'ai oublié.
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