Remis au travail scolaire cet après-midi. Impression d'enfiler un costume qui ne me va plus. Déjà 4 mails de ma collègue, la folle-dingue du boulot, plus un coup de téléphone. Compter les semaines, répartir les programmes, équilibrer la dose des acquisitions, se pencher sur le nouveau programme de latin 4°,... Tout ça sans avoir la moindre idée de ce à quoi vont ressembler les classes.
On m'en promet une pas piquée des vers en 5°. Il va falloir que je retrouve mon fouet, en espérant que ma voix tiendra le coup après le nombre de cigarettes grillées cet été! Rien de plus catastrophique qu'un petit détour dans les aigus quand on est en train de houspiller un récalcitrant. Alors, toute une classe!
Labeur heureusement et agréablement interrompu par ma vieille voisine du 5° étage venue refaire sa provision de livres. Elle a déjà dû lire tous les polars en ma possession. Maintenant, on passe à autre chose. Je lui ai, entre autres, prêté un roman de Wallace Stegner. J'espère qu'elle va apprécier, sinon c'est moi qui risque d'être déçu.
Longue conversation avec elle. Elle me raconte des bribes de sa vie. 83 ans, jamais ennuyeuse et une dynamisme de jeune fille. J'en connais beaucoup qui aimeraient tenir sa forme à son âge! Pour me rendre service, elle s'est proposée de me recoudre la ruflette de l'un de mes rideaux de chambre qui traînait jusqu'au sol depuis quelques semaines. Ben oui, je suis un vrai négrier!
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20 commentaires:
M'enfin, si ma mémoire est bonne,la ruflette,(y a des lustres que j'avais pas entendu ce mot-là, qui est d'ailleurs une marque !) c'est pas pour les ourlets, c'est pour froncer les "hauts" !
Ben je ne connaissais pas le mot!
Et je ne parlais pas du fouet dont j'use si souvent... au boulot, au lit? Va savoir...
P.P: exact, mais le fait qu'elle soit décousue en haut faisait d'autant descendre le rideau qui, donc, traînait par terre!
Karagar: pourquoi pas les deux?....
Mince, vous en connaissez un rayon sur les rideaux, moi chuis une buse à côté de vous. (Cela dit comme je ne mets pas de rideaux...)
La Plume: sauf dans ta voiture, quand tu dors "hors les murs"!
Pas encore 83 ans mais je connaissais bien la ruflette pour en avoir posée sur mes rideaux (faits par mes blanches mains).
Courage Calyste pour cette rentrée, je penserai à toi pendant mes vacances :D
Ah oui, vrai, attachés avec des pinces à linges, sans ruflette !
Allez, Plume, avoue ! Dans ton C15 y a des rideaux en vichy à carreaux rouges et blancs, comme aux fenêtres des crêperies bretonnes dans les années 70, y aurait de la frisette de pin sur les parois que je serais pas étonné ! ...
Je ne sais pas si je n'ai pas entendu ma mère parler de ruflette, mais je ne parierai pas. Sinon, pour ce qui me concerne, je considère que si ri deaux il doit y avoir (parfois, c'est presque obligé même si on est un peu contre),
PP > Aïe, encore un mythe qui va s'effondrer : en guise de rideaux il y a 2 têtes d'oreiller, une nappe indienne et une tenture un rien passée. Point de lambris, mais de la bonne vieille ferraille rouillée...
suite et fin de mon commentaire :
... on met des rideaux qu'on retaille aux ciseaux avec les emplacements des tringles déjà en place. Bref quelques minutes à peine pour ajuster son rideau et aucune couture. C'est mon côté vieux garçon qui doit ressortir et qui n'a aucune envie de s'emmerder avec ces conneries de rideaux.
Ah ah ah, si ça continue le blog de Calyste va devenir un club de cousettes !
non mais, Plume, c'est incroyable, si c'est les meufs maintenant qui veulent nous empêcher de causer chiffons, où qu'on va ?
Valérie: ah! enfin une connaisseuse! Merci, Valérie, pour tes encouragements (un peu perfides, non?") mais je ne commence que vendredi. Alors encore une semaine ou presque devant moi! Elle est pas belle, la vie?
La Plume: de même couleur, les pinces à linge, j'espère!
P.P: et une bouteille de Calva pour les flambées!
Cornus: encore un point commun avec ta mère! Décidément, nous devons être de la même génération!
La Plume: et la bouteille de Calva?
La Plume (re): tu as raison, je vais me reconvertir. maintenant, mon blog s'appellera "Une maille à l'endroit, une maille à l'envers"!
PP: tu as raison, mon PP. Défendons-nous hardiment! Mon prochain billet portera sur la dentelle du Puy. Et elles ont intérêt à se tenir à "carreau"!
Ah!C'est vrai ça ,on n'a plus le droit de leur balancer le tampon à craies...Je croisais chez l'orthophoniste une de tes collègues qui,en plus d'avoir la voix qui décroche,ne passait pas le deuxième rang,style l'actrice black dans Police Academy,"la voix,madame,se muscle et se maîtrise"lui avait-on dit...après c'est cours de karaté wado-ryu
Ipsa: les tableaux noirs disparaissent, et les craies aussi, donc. Remplacées par des stylos sur tableaux blancs, ce dont je ne me plaindrai pas (poussière).
Ma voix va bien jusqu'au fond de la salle (et même jusqu'à celle d'à côté), je te rassure. Mais je crie rarement. En général, la tête que je fais suffit à les calmer!
Eh ben moi je m'en plains, de la disparition des tableaux noirs, de la craie, et surtout de son remplacement par ces marqueurs à la NOIX qui laissent tout autant de traces dégueus sur les mains, et qui séchent en trois minutes, une fois décapuchonnés ! Une belle connerie, encore, ça...
J'allais oublier : la ruflette : un affreux instrument de torture pour moi ! J'ai des rapports conflictuels avec ! La régler en tirant sur la ficelle, ne jamais arriver à obternir des fronces correctes, l'horreur quand la ficelle se casse : autant d'arguments qui incitent à ne JAMAIS décrocher ses rideaux pour les laver...
Et je t'INTERDIS de me dire que je suis grognon ce matin. :)
Lancelot: uniquement si tu oublies de le recapuchonner! En plus, j'adore leur odeur.
Pour la ruflette, assez d'accord avec toi. Mais c'est un si beau mot!
Grognon, toi, JAMAIS!
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