Jean-Claude est parti. L'appartement est terminé, à part quelques menus bricoles, sur des meubles, qu'il fera en rentrant de vacances. Dernier repas de midi ensemble. Déménagement des outils et de tout son barda. A deux heures, je me retrouvais seul ici, devant mon nouveau chez-moi qu'il me reste encore à investir un peu, et l'orage grondait. Il est grand, mon appartement, quand personne n'est là pour y occuper de la place.
Alors, j'ai retrouvé une ancienne habitude. Pour combler le vide qui me pesait, j'ai fait du ménage. Tout est présentable, sauf la chambre d'amis où s'entasse un invraisemblable fourbis dont je ne sais que faire. Le téléphone de ma sœur me demandant de la remplacer auprès de ma mère a presque été le bienvenu: c'est dire!
Bientôt, ce sera la rentrée des classes. Je n'en ai plus envie. Les embouteillages à Lyon ont recommencé. La vie, quoi, comme on l'oublie pendant les vacances. Les levers tôt, les soirs où l'on doit se dire: "Sois raisonnable". Tout à l'heure, en rentrant, je pensais à un poème de Verlaine: "Il pleut dans mon cœur comme il pleut sur la ville...". Mais il ne faut peut-être pas exagéré, hein?
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13 commentaires:
Si ça n'est qu'une averse passagère...
On n'exagère jamais quand on se déclame du Verlaine!!
Dis moi Calyste? Quelle est cette langueur qui pénètre ton coeur??
La Plume: le soleil s'est levé ce matin.
Charlus: il est de bonne compagnie, en effet.
Je fais mien ces vers de Verlaine en ce moment...
Envie de te "mailer"... je peux ?
Le tout bien sûr c'est que ce ne soit qu'un moment, un passage..Et puis je me dis souvent - ce n'est pas du verlaine - aprés la pluie...
Erin: bien sûr!
Didier: c'est du Didier?
Que j'aime ce poème de Verlaine!
Georges: par beau temps, alors!
L'avantage quand on prend de courtes vacances à chaque fois comme moi, c'est qu'on n'a pas cette appréhension de retourner au boulot. En même temps, tu n'as guère le choix. Quant à l'appartement fini, il y a quelques compensations au vide. Un vide qui ne demande qu'à s'emplir...
Cornus: comme tu dis, je n'ai pas le choix! Pour le vide, c'est le moment de transition qui fait bizarre. Il faut retrouver un certain nombre de marques.
Sois sage,ô ma Douleur,et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir;il descend;le voici:
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix,aux autres le souci.
...allez je résiste et je ne t'envoie pas le poème en entier,être triste en Verlaine,en Baudelaire,cela me convient bien.
Se relever le matin aussi...Il faudra que l'on se trouve un poète du matin
Euh,j'ai signé anonyme?Non,j'y crois pas!!!
Anonyme/Ipsa: ça existe, les poètes du matin? Chez moi, ils seraient sans doute mal reçus, car le matin, moi, c'est silence. Jusqu'à ce que j'ai bu mon café, fumé ma cigarette et décidé que, finalement, la vie est belle!
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