Cela me ramène des années en arrière, lorsque j'étais prof dans un LEP. Je ne sais plus si c'était avec ma classe de CAP ou de BEP. Sauf exception (l'un de mes élèves avait pour ambition de passer un jour dans l'émission de Bernard Pivot), le français était une matière qui ne les intéressait guère (et je débutais dans l'enseignement !).
Un jour, une idée saugrenue me vint en tête : leur faire étudier un poème d'Aragon : l'Affiche Rouge (inutile de penser leur faire écouter Ferré, je ne crois pas que nous posssédions l'appareil pour ...). Je doutais du résultat ! Eh bien, ce fut un succès absolu. Je fus abreuvé de questions sur ces résistants, sur l'époque, sur l'occupation allemande, etc. Heureux qu'il était, le Calystee ! Croyez-moi : voir des yeux d'enfants blasés qui brillent, ça n'a pas de prix !
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6 commentaires:
Tout petit j'habitais près du Mont Valérien.
C'était un objet de promenade le dimanche.
Je n'y comprenais que couic, je trouvais ça trop militaire, trop pompeux.
Mais je me souviens qu'après on allait dans un bistrot, Le Père Lapin !
Là j'avais tout compris !
Et tout ça en présence de Le Pen...
et à la fin, le fascisme pointe son groin ... ☹😡
Chroum : je n'y suis jamais allé (je parle du mont Valérien, pas du bistrot !).
Plume : on occupe l'espace en silence (le père était plus bruyant !).
Câo : groin est le mot qui convient ...
Nous en avions parlé à plusieurs reprises de l'affiche et de ce qui l'entoure. J'ai été ému d'avoir vu un long reportage sur la vie du panthéonisé.
J'ai entendu (pas vu) une partie du discours du président qui m'a bien énervé : on fait voter une loi à caractère xénophobe et après on dit presque le contraire quelques semaines après. Aucune honte. Il est régulièrement pris en flagrant délit d'incohérence sur à peu près tous les sujets. Et surtout, aucune conviction, une parfaite insincérité, sauf celle de permettre de garnir le portefeuille de ses amis.
Cornus : j'adhère totalement à ce que tu écris.
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