jeudi 29 février 2024

Hemingway

Écrivain américain, prix Nobel de littérature 1954, Hemingway (1879-1961) a laissé des œuvres remarquables: Le soleil se lève aussi (1926), L’adieu aux armes (1929), Les vertes collines d’Afrique (1935), Pour qui sonne le glas (1940) et Le vieil homme et la mer (1952). De son éducation familiale sévère, il reçut un double héritage. De la part de son père, il retint la propension pour l’action, la chasse et la pêche. De sa mère, il hérita le goût pour les arts et les lettres. L’idéal de la perfection que lui inspirent ses parents dans des domaines aussi divers sera perçu par le fils comme une mission qu’il cherchera à accomplir sa vie durant. La force morale de l’homme résonnera d’ailleurs comme un thème majeur dans les œuvres d’Hemingway.

 Il épousa successivement plusieurs femmes dans lesquelles il espérait trouver son «égale». Chaque fois déçu, parfois après plusieurs années de mariage, il commençait une aventure avec une nouvelle élue avant de divorcer avec la précédente. Cette recherche de la «Femme» s’accompagna chez lui d’un sentiment de culpabilité* pour avoir abandonné ses bien-aimées et ses enfants. Sa vie errante, aussi inquiète qu’agitée, sa consommation abusive d'alcool ont pour origine une frustration profonde qui est sans doute, pour une part, liée à la faiblesse de son œil gauche ainsi qu’au contexte familial. Son père se suicida et laissa une veuve avec des enfants en bas âge dont Ernest, déjà jeune adulte, devait prendre charge. Vers l’âge de soixante ans, Hemingway commença à souffrir de cécité, de dépression* et de paranoïa. Il fut hospitalisé à plusieurs reprises. Ses pertes de mémoire l’empêchaient de se livrer à son imagination et à son écriture, qui avaient constitué l’essentiel de sa vie. Au matin du 2 juillet 1961, il porta l’arme contre lui dans sa demeure de Ketchum, Idaho.

Le père d'Ernest aurait souffert d'une maladie génétique, appelée 'hémochromatose (maladie qui entraîne une accumulation excessive de fer dans l'organisme). Dans les dernières années de sa vie, Ernest aurait eu des comportements similaires à ceux de son père. Sa sœur Ursula et son frère Leicester se sont d'ailleurs aussi suicidés.

2 commentaires:

Cornus a dit…

Je crois l'avoir déjà dit, mon grand-père a eu un ami parti aux États-Unis qui le connaissait bien. Mais quand, comment... il faudra que je redemande à mon père...

Calyste a dit…

Cornus : je ne me souviens pas que tu en aies parlé