Samedi après-midi, visite de H., un ami de E. Un très bon moment passé ensemble.
Dimanche, dans le brouillard, nous sommes partis près de Voiron pour déjeuner avec Z. et sa femme.
Z. a un peu vieilli (je ne l'ai pas vu depuis près de deux ans) mais reste vraiment un athlète. J'aimerais le voir à poil pour confirmer mes impressions... De toutes façons, un mec qui participe à des courses de 100 kms ne peut pas être rachitique. En l'observant ainsi dans son cadre familial, j'ai du mal à l'imaginer dans les activités et poses horizontales dont E. me fait la confidence.
Sa femme, M., est gentille mais bavarde, un bavardage souvent creux, avec rien ( ou seulement des clichés) derrière les mots. Leur fils a beaucoup grandi, il est maintenant en seconde, et reste toujours aussi discret. A la fin du repas, d'ailleurs, il est parti chez un copain.
J'avais apporté mes affaires de course, espérant une balade à deux( et plus si affinités), mais Z. avait déjà fait 25 kms dans la matinée. Alors il m'a donné de nombreux conseils d'entraînement pour progresser encore et a réglé mon appareil mesurant la fréquence cardiaque. Arrivé à Lyon, je le teste tout de suite (pas Z., hélas, l'appareil).
En rentrant de nuit (il était pourtant à peine 18h!), nous avons évité de justesse un accident: un chantier en milieu de chaussée absolument pas présignalé ni éclairé, dont nous n'avons heureusement que frôler les balises en plastique grâce au coup de volant qu'a donné E. pour les éviter. Une fois la peur passée (j'avais cru voir un homme étendu sur le sol et que nous allions écraser),c'est la colère qui m'a tenu éveillé. Le plus surprenant, c'est la vitesse à laquelle cela arrive.
Le soir, par politesse pour E, je n'ai pas touché l'ordinateur. J'ai l'impression que ça l'agace de me voir devant l'écran. Il est vrai que lorsque j'écris, j'oublie tout ce qui est autour.
Ce matin, lundi, j'ai à peu près terminé les travaux de jardinage chez E. Il héberge malgré lui un lapin sur ses terres. Il m'a demandé de surveiller et de fouiller la haie épaisse pour tenter de le localiser. A la place de cela, j' ai laissé à l'animal quelques bulbes de dahlias à grignoter pour l'hiver. On n'est pas des bêtes!
Pendant le désherbage, J. m'a appelé: il a repris le travail. Nous avons longuement parlé de tout et de rien, comme j'aime bien le faire avec lui. Nous nous verrons mercredi: beau cadeau pour mon anniversaire.
A midi, j'ai préparé une tarte aux pommes pour la venue de L. Content de le voir lui aussi, surtout quand il ne se montre pas trop acide ou fuyant. Aujourd'hui, tout allait bien. Notre petit différend d'il y a deux ans lors du voyage à Assise et Rome semble oublié.
Et ce soir, je serai à Annecy avec S., le neveu de Pierre. qui n'a pas l'air au mieux de sa forme et qui, pourtant, a accepté de me voir, n'a pas inventé un prétexte quelconque pour éviter la rencontre( il a plutôt tendance à se cacher lorsque ça ne va pas.).
Des vacances bien remplies. Ça tombe bien: la nature n'est pas la seule à avoir horreur du vide.
lundi 5 novembre 2007
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