X (naissance sous): je ne peux pas admettre qu'un enfant soit définitivement privé du droit de savoir qui l'a mis au monde. Bien sûr, il faut prendre des précautions, bien sûr les géniteurs ont aussi des droits, mais pas celui de se cacher pour toujours.
Que peut espérer l'adulte qui recherche sa mère quand il se heurte à la connerie administrative, à un fonctionnaire tatillon qui ne voit pas plus loin que sa journée de travail? Se heurter à un mur est terriblement anxiogène et même les plus décidés, les plus tenaces finissent par s'y briser les dents. On laisse des gens "boiteux" (c'est ce que j'ai toujours ressenti de ne pas avoir connu mon père) à vie parce qu'une loi inhumaine qu'il est grand temps de changer l'a décidé! On sait que, quelque part, cette mère existe encore sans doute, qu'on la croise peut-être tous les jours dans la rue sans le savoir, et, par décision d'état, on ne peut pas avancer davantage. Moi, ça me tue!
Xanthippe: la femme de Socrate passe pour une mégère pas apprivoisée du tout. Où est la vérité là dedans? Etait-il réellement de tout repos d'être l'épouse d'un grand philosophe de l'Antiquité, occupé à passer ses journées avec de forts beaux jeunes gens? J'en doute. Même interrogation pour les épouses de Montesquieu ou de Rousseau. Alors, d'accord: hommage aux grands hommes, mais n'oublions pas sans cesse et surtout n'accablons pas toujours leurs petites femmes.
mardi 6 novembre 2007
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