jeudi 22 novembre 2007

Dies merdae

(Journée de merde, en français dans le texte)
Il y a des jours comme çà où tout foire. Aujourd'hui a été assez exceptionnel dans cet ordre d'idées.
1°) Réveiller par une forte pluie au milieu de la nuit. Ensuite somnolence. Pas de quoi se reposer.
2°) Élèves amorphes, n'ayant pas fait leur travail (et, pour certains,ne le disant pas, ce que je ne supporte pas), répondant n'importe quoi à mes questions. Résultat: cinq punitions la première heure. J'ai sûrement battu mon record personnel.
3°) Impossible de se garer à midi dans mon quartier ( pluie+ grève). J. non plus ne trouvait pas de place. Tout ce temps perdu à s'énerver.
4°) Ma voiture. Depuis quelques temps, des voyants rouges s'allumaient régulièrement un peu partout sur le tableau de bord. Vu l'âge de mon véhicule, je pensais à des faux contacts. Après vérification, je n'avais plus une goutte d'huile. Il a fallu trouver où en acheter dans le quartier, et en remettre dans le moteur. Vérification, achat et remplissage: 1 heure environ, tout çà sous une pluie battante. On aurait dit que j'avais pris une douche tout habillé.
5°) Comme je reçois des amis demain soir, j'ai voulu commencer à faire cuire les légumes. Plus de gaz: bouteille vide. Je cours à la station essence toute proche (sous la pluie) où je m'approvisionne d'habitude: plus de recharge jusqu'à demain matin.
6°) 1/2 heure pour me rendre chez ma mère (sous la pluie et dans les bouchons) au lieu de cinq minutes ordinairement. Une nouvelle à l'accueil de la clinique: même pas bonjour.
7°) Retour chez moi vers 20h. Toujours pas plus de place pour se garer.

Ça fait beaucoup, non!

Mais j'ai dit hier que j'étais zen. Alors essayons de positiver. Ne pas se coucher sur cette impression de merde.
1°) Il y avait longtemps que je voulais sévir dans le groupe des punis de ce matin. Voilà une bonne chose de faite. En général, avec les élèves, une fois les pendules remises à l'heure fermement, tout va beaucoup mieux.
2°) Le temps passé avec J. a été singulièrement raccourci, et nous étions tous deux un peu tendus. Mais il a transféré de ses photos sur mon PC et surtout a commencé à me dire son histoire. Au fait, J.: tu as toi aussi le droit de me dire "Tais-toi." si je t'interromps, surtout si pour me faire taire, tu colles ta bouche à la mienne.
3°) Ma voiture a encore une fois résisté à tous les mauvais traitements que je lui inflige.
4°) Pendant la réparation, le brocanteur d'en face est venu me donner conseils et soutien (+ de l'eau et du savon à la fin pour me laver les mains.)
5°) Je préfère que ma bouteille de gaz m'ait lâché aujourd'hui que demain en plein soirée.
6°) Depuis très longtemps, je n'avais pas trouvé ma mère aussi sereine et équilibrée. Tout ce qu'elle disait avait un sens, elle faisait des projets et, à aucun moment, n'a fait preuve de méchanceté. C'est elle qui a fini par apaiser chez moi toute cette tension de la journée.
Encore deux précisions: il pleut toujours, sans discontinuer, et Maurice Béjar est mort aujourd'hui en Suisse

2 commentaires:

JaHoVil a dit…

Je vois qu'on est encore sur la même longueur de blog :)
Pour la bouteille de gaz, je pense que tu m'en as parlé hier. Et que la station est ouverte jusqu'à 23 heures. Peut-être qu'ils seront livrés ?
C'ets vrai que j'étais prêt à repartir... mais tu étais là.

Anonyme a dit…

Et il y a eu un petit moment de soleil.