J. , qui me lit attentivement, me fait remarquer avec beaucoup de tact une contradiction dans Cerisiers du 26/11.
Je dis que je suis heureux d'avoir jeté le froc de prof aux orties et termine en clamant qu'il y a des jours où l'on est content d'être prof. En fait, la contradiction n'est qu'apparente, mais je suis allé trop vite pour être clair et J. a raison de pointer ce passage.
Je suis effectivement heureux de jeter le froc de prof aux orties quand ce froc ne recouvre que recettes usées, rabâchages stériles et plaintes incessantes sur le niveau des élèves et l'incurie de l'administration (de même que j'ai été heureux de parvenir, en écrivant ce blog dans mon propre style, à jeter aux orties mon froc de bon élève et d'étudiant en lettres un peu demeuré.)
Mais lorsque je vois mes efforts parvenir à des résultats, les idées que j'ai tenir bon face à la pratique et surtout, surtout, des élèves heureux de travailler autrement, ne croulant pas sous l'ennui et progressant, alors oui, je suis très content (j'aurais pu dire fier) d'être prof.
Quant à l'abus de parenthèses (même toutes refermées) , J. a encore raison : je me suis fait la même remarque hier. Je vais faire un effort, promis.
mardi 27 novembre 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
2 commentaires:
Que tu as de la chance d'avoir un réviseur-correcteur aussi assidu que J. ! ;-)
(Je plaisante (bien sûr (mais tu comprends ça déjà (probablement))).)
(j)(e) (c)(r)(o)(i)(s)
(c)(o)(m)(p)(r)(e)(n)(d)(r)(e)!
Enregistrer un commentaire