Chaque fois que je vais acheter ma dose de drogue (licite, licite! Des bouquins!) à ma librairie préférée de la place Bellecour, je jette un œil curieux en passant sur la galerie de la Fondation Bullukian, une petite salle au rez-de-chaussée d'un hôtel particulier où j'ai souvent vu des choses fort belles.
L'autre jour, je suis tombé sur l'expo du Lauréat 2011 du prix Bullukian, Jérémy Gobé, intitulée Monument aux mains (beau titre, n'est-ce pas?). Peu d’œuvres, en fait, mais très ....comment dire ? touchantes, humaines, d'une certaine façon sensuelles, surprenantes de la part d'un artiste âgé seulement de 26 ans.
Gobé récupère des objets rejetés et les transforme en y ajoutant des éléments textiles qui les drapent en leur procurant une douceur extrême. L'humanité de ces œuvres vient à la fois de cette douceur ajoutée du textile et de leur vie première qui semble renaître en tout autre chose.
En passant, arrêtez-vous! Cela ne prend pas longtemps et l'on est toujours très bien accueilli! Et, en plus, on m'a permis de prendre des photos!
samedi 12 janvier 2013
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
2 commentaires:
Ah oui, j'aime bien aussi. La première photo, j'y vois une colombe qui se retourne pour se nettoyer les plumes.
Cornus: j'ai regretté que l'on ne puisse pas toucher car la sensualité en aurait été accrue.
Enregistrer un commentaire