lundi 14 janvier 2013

La Nuit américaine

Ce soir, La Nuit américaine de Truffaut. Curieusement un film que je n'avais pas encore vu. Le roman de Christopher Frank traîne aussi dans ma bibliothèque depuis des décennies, sans avoir été lu. Juste avant le début  du film, coup de sonnette à la porte: Frédéric vient le voir avec moi. Très agréable surprise. En regardant les images, nous dégustons une bière pendant qu'il m'épate encore une fois par ses connaissances cinématographiques.

J'aime Truffaut, malgré Léaud qui m'insupporte (même allergie de la part de Frédéric). Quelle intelligence, ce film, et quels acteurs: Bisset, Stewart, Cortese, Aumont, Baye (un peu nunuche ici, dans son premier rôle), Dani, encore belle! Qui aujourd'hui tournerait un tel scénario, de telles images truffées de références littéraires ? Je me souviens que la mort de ce cinéaste, en 84, m'avait beaucoup touché, tout autant que celle de Barbara en 97. Ce sont les deux seules personnes, étrangères à mon cercle familial ou d'amis, dont la disparition m'ait à ce point affecté.

Seul bémol au plaisir partagé: le commentaire en voix off pour les malentendants que je ne parviens pas à supprimer (est-ce possible, d'ailleurs ?) mais ce soir, il n'était pas trop encombrant.

7 commentaires:

Jérôme a dit…

Un de mes films préféré et quelle musique!

P. P. Lemoqeur a dit…

film culte !
tout est fait pour que ce soit agaçant, Léaud, Truffaut lui-même acteurs anti-naturels au possible,mais avec Aumont (Jean-Pierre, celui de Drôle de Drame), Bisset, ça marche! Parce que le cinéma,et ce film le montre, c'est ça, c'est plus vrai que vrai... Même une scène de nuit tournée en plein jour...

Cornus a dit…

Je n'ai pas vu et je n'ai même pas vu que ça passait. En lieu et place, nous avons regardé un film de science fiction assez lamentable (surtout au début).

Cornus a dit…

Je parlais de dimanche soir et non d'hier soir où on est allé au lit assez tôt.

Calyste a dit…

Jérôme: oui, Georges Delerue...

PP: fine remarque, mon cher. C'est exactement ça.

Cornus: je te conseille de le regarder si tu en as l'occasion.

Anonyme a dit…

Navré de vous décevoir, mais le roman homnyme de Christopher Frank (prix Renaudot, 1972) n'a strictement rien à voir avec le film de Truffaut, sorti la même année, si ce n'est qu'il se déroule en partie dans le milieu du cinéma et que l'auteur des "400 coups" n'a pas hésité à voler ce titre – excellent – à l'un des best-sellers du moment. En revanche, vous apprécierez peut-être tout autant l'adaptation flamboyante qu'en tira deux ans plus tard Andrzej Zulawski, rebaptisée – par la force des choses – "L'important c'est d'aimer". Avec entre autres Romy Schneider, Jacques Dutronc et Klaus Kinski, tous trois dans des rôles parmi les inoubliables de toute leur carrière.

Anonyme a dit…

* ... parmi les PLUS inoubliables de toute leur carrière. En outre, la bande originale en fut également signée par le grand Georges Delerue.