samedi 26 mars 2011
Moment
Mon amour dort dans mes bras, sur le canapé, la tête sur ma cuisse. La main posée sur sa joue, je ne bouge pas de peur de le réveiller. Son souffle régulier fait frissonner les poils de mon poignet. Il relève mon pull-over et colle sa bouche sur mon ventre. Infinie tendresse. Je suis bien.
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6 commentaires:
Que je saisis tout le précieux de ce moment.
Karagar: si tu savais le plaisir que tu me fais en commentant ce billet, resté jusque-là bien muet alors qu'il me tient à cœur.
Tu sais Calyste, on est parfois tellement saisi soi-même qu'un commentaire parait presque...indiscret ou inconvenant, comme tu veux. Un peu comme l'éléphant dans son magasin de porselaine. Enfin je dis ça pour moi. Autrement j'aurais peut-être dit "que je saisis l'inespéré de ce moment". C'est la seule chose qui me soit venue et je n'avais alors pas envie de la dire. Trop triste.
Comme un enfant quoi ! "Il colle sa bouche sur mon ventre". Mais juste avant, il a relevé le pull. Oui comme un petit enfant. J'avais bien lu ce "moment". J'ai pensé, "enfin". Ne me demande pas pourquoi. Comme ils me manquent à moi ces baisers si purs, si tendres.
Moi non plus, pour le coup, je n'osais pas commenter, tant c'est intime... mais en même temps attendrissant. Je ne peux que te souhaiter de renouveler de tels moments, on ne s'en lasse pas.
La Plume: je comprends. Mais surtout, ne sois pas triste.
Anna:je vais oser te dire quelque chose que je ressens profondément: tu me manques.
Cornus: on ne les provoque pas, mais quand ils arrivent, comme c'est bon!
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