Il y a des êtres que l'on aime pour des tas de bonnes raisons: parce qu'ils sont beaux, parce qu'ils ont du charme, parce que leur conversation est intéressante, parce qu'ils sont cultivés, parce qu'ils font bien l'amour, parce que leur voix vous fait vibrer, parce que, pour leur sourire, vous vous damneriez, parce qu'ils vous emmènent au restaurant ou à l'opéra et qu'ils sont attentifs à ce que vous dîtes, pour leur parfum, la couleur de leur voiture, leurs yeux où vous vous noyez, le pli de leur épaule ou leur main sur votre ventre, la nuit, leur souffle quand ils sont étendus, endormis, auprès de vous, leur rire ou leur mélancolie soudaine.
Le mystère, c'est quand on aime un homme sans chercher pourquoi, quand l'évidence est là, sans explication, aussi imparable que le lever du soleil un matin d'été. On est bien avec lui. On n'a pas besoin d'en savoir la raison. Il est là et cela suffit. Il n'est pas là et il vous manque. Vous savez ses qualités, vous lui trouvez des défauts, il vous exaspère, vous lui en voulez parfois d'être ce qu'il est. Mais c'est lui, tel qu'il est, que vous aimez. Entier.
mercredi 2 mars 2011
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10 commentaires:
moi je suis timide, alors je pose les questions de manière tellement détournée qu'on ne me comprend jamais... hi!hi! l'autre jour ma question sur tous ces prénoms où je me perdais, c'était en fait une question sur ce que tu évoques là...
Et moi je suis timide aussi, alors je ne pose pas de question même détournée, mais je dis que c'est merveilleux ce que tu viens d'écrire là.
"Parce que c'est lui, parce que c'est moi"... ou comme dit une amie: "c'est chimique!" ou, dit moins poétiquement, c'est là, simplement, au fonds des tripes...
Très sérieusement, des scientifiques sont en ce moment en train d'étudier les causes chimiques de l'amour. Donc, un jour on saura pourquoi donc on l'aime, cet homme. On l'aime parce que A = (qW)2
Et, s'il est intelligent, il répondra :"moi non plus."
Karagar: crois-tu que je n'avais pas compris?
KarregWenn: merci
Jérôme: j'aime bien, moi, les tripes!
Kranzler: c'est ce qu'il aura de mieux à faire, si ça arrive un jour. Mais j'espère que ni toi ni moi ne serons là pour le voir.
Au fait, comment disait-on autrefois? Tatanka? Alors, tatankas!
Tout cela est merveilleusement exact !
Cornus: tu aurais pu toi aussi écrire ce billet.
;-)
votre texte est très juste. Je ne me pose plus la question depuis très très longtemps. Pour moi c'est évident, et quand certains me demandent "et toi et lui, pourquoi, comment ?", dans une sorte de suspicion envieuse, je n'ai rien à leur opposer qu'un sourire joyeux. Et pourtant oui, parfois il m'exaspère, oui il a des défauts que je ne supporte pas 2 secondes chez les autres, mais c'est mon gars, c'est mon homme, c'est grâce à lui que je suis un homme debout :-)
Frédéric: et je vous souhaite avec lui tout le bonheur du monde!
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