Vautré sur le canapé pour La grande Librairie. Busnel a invité J-M-G Le Clézio. Je m'en fais un plaisir par avance. Une beauté absolue dans le monde littéraire! Je n'ai rien lu encore de lui. Trop peur de briser quelque chose. Coup de téléphone! Je le prends dans mon bureau, bien décidé à faire vite. Au retour devant l'écran, j'ai comme un choc: qu'est-il arrivé à Le Clézio? Mutation style Portrait de Dorian Gray en fin de course: des lunettes, cheveux longs ne parvenant pas à masquer de trop grandes oreilles aux lobes un peu mous, costume-cravate, et tout à l'avenant!
Allez, Calyste, encore le haut-débit qui te joue des tours! Attends un peu et ça va revenir! Il n'a pas pu vieillir si vite, le Jean-marie Gustave! D'ailleurs, tout à l'heure, il ne parlait pas comme ça! Il ne se tenait pas comme ça! Il avait une certaine classe! Et puis, la caméra glisse dans le salon littéraire, et je comprends: Le Clézio est toujours là, dans le fauteuil à côté, exprimant un ennui certain, mais un ennui royal. L'autre, c'était Finkielkraut!
jeudi 10 novembre 2011
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
9 commentaires:
T'es méchant Calyste ! Mais t'as raison. JMG est un bel homme (figure-toi qu'il m'arrive de le croiser, à la déchetterie par exemple, car il habite dans le coin). Vraiment beau.
Je n'ai lu qu'un livre de lui, mais ça ne devait pas être le bon moment. Je prévois de m'y remettre.
Je n'ai vu que le tout début de cette émission avant de passer à autre chose. Et l'autre en question est vraiment d'une impolitesse rare. On moment de répondre aux salutations de l'animateur, il a littéralement grogné comme un ours mal léché, avachi dans son fauteuil, se tenant la tête je ne sais comment. J'appelle ça un manque total de respect envers le téléspactateur et pourtant je ne suis pas du genre à me formaliser. Du coup, en plus de cet autre que je n'apprécie pas ni sur le fond ni sur la forme, ni je ne me suis pas attardé.
Sinon, j'ai lu un peu le bon au lycée.
Le Plume: JMG à la déchetterie! Ils sont fous ces bretons! Donne-moi l'adresse, que je le récupère vite dans la benne!
Cornus: enfin un qui me comprend!
J'ai croisé l'autre chez Taddeï face à Tarik Ramadan pour lequel je n'ai pas d'admiration particulière. Il a presque réussi à me le rendre sympathique à force de suffisance, de mépris pour tout ce qui n'est pas dans le droit fil de sa pensée, d'obstination à ne pas vouloir regarder son interlocuteur. Il me ferait prendre des positions qui sont à l'absolu opposé de ce que je pense profondément. Et si la philosophie est l'art de rendre accessibles des idées qui ne le sont pas forcément, alors il est philosophe comme moi je suis pédicure!!
T'inquiète pas Calyste, il est pas du genre à se jeter la tête la première dans la benne, c'est lui qui benne hardiment.
D'ailleurs, c'est assez marrant comme endroit la déchetterie de chez moi, c'est un peu le dernier salon où l'on cause. C'est marrant comme les gens aiment bavarder tout en balançant leurs vieux pots de fleurs et leurs étagères déglinguées.
Tiens ça pourrait faire une histoire, ça, un jour ?
Charlus: en exposant ta pensée, je crois que tu as bien résumé la mienne!
La Plume: à Lyon, difficile de causer: c'est la queue le plus souvent.
Honte absolu, moi qui ai aussi une sorte de révérence pour JMG, je n'ai jamais réussi à finir le livre Voyage à Rodrigues que j'ai trouvé mortel et tellement loin de cette île.Mais son cousin avec qui j'ai trinqué moult fois là bas, m'a dit que justement ce n'était de loin pas son meilleur livre. Je crois bien en avoir lu un autre, mais il y a longtemps (la quarantaine) je n'en ai aucun souvenirs ce qui ne veut pas dire qu'il ne m'a pas plu, juste que j'ai une mémoire de poisson rouge.
Valérie: La Plume, elle, le rencontre à la déchetterie, et toi, tu trinques avec son cousin! J'enrage!
J'espère que ton bocal est grand! :-)
Enregistrer un commentaire