mercredi 16 novembre 2011

La main de Calyste dans la....

Alors là, vous savez quoi? Il est dans tous ses états, le Calyste. Tout chamboulé, tout retourné, et fier comme Artaban! Depuis cet après-midi, il est en lévitation, il ne touche plus terre, il a la tête dans les étoiles, le roi n'est pas son cousin. Et il n'est pas près de se laver la main droite, la peau devrait-elle s'en desquamer pour le restant de ses jours! Dans sa jeunesse, il avait raté la poignée de main d'un pape de peu, mais là, là... Tiens, les mots lui manquent, ce qui n'est pas peu dire dans son cas!

Voilà la chose: Calyste ressortait tout benoîtement du centre commercial de la Part-Dieu vers 16 h, après avoir échangé une chemise à lui offerte par son frère qui l'avait imaginé un peu moins carré qu'il n'est en réalité (oui, ou un peu plus mince!) et s'apprêtait à refermer son trois-quarts pour se protéger de l'air extérieur, un peu frisquet après l'étuve des magasins. Alors qu'il mettait la main à la poche pour en extirper la première cigarette après plus d'une heure d'abstinence, qui voit-il à quelques pas de lui? Je vous le donne en cent comme en mille. Il n'en croyait pas ses yeux lui-même, votre humble Calyste.

Pourtant pas d'erreur possible: il l'avait suffisamment vu à la télévision ces jours derniers, suffisamment entendu à la radio (oui, il lui a même parlé!) pour être sûr de son fait. C'était bien lui, en chair et en os. Et pas prétentieux pour un sou! S'en est suivie une petite conversation badine et décontractée où le fin psychologue que vous connaissez pour le lire tous les soirs a soigneusement évité les questions rabâchées auquel a tant eu droit ce pauvre homme durant ce début de mois de novembre. Et profitant du fait que le Calyste n'était pas, dans sa lévitation débutante, encore trop éloigné du sol, ils se sont quittés en se serrant la main. La main de Calyste dans la main de...

Mais la main de qui, au fait ? Je vous laisse languir encore un peu. A vous deviner. Après tout, j'ai bien le droit de me lancer dans les quizz, moi aussi...

7 commentaires:

karagar a dit…

Jenni?

Cornus a dit…

Hypothèse n° 1 : la main du dernier "goncourtisé" ?

Hypothèse n° 2 : la main de Le Clézio ?

Hypothèse n° 3 : la main du Primat des Gaules ?

Hypthèse n° 4 : Zidane (parce qu'avant hier, j'ai entendu un jeune avec lequel il suit sa formation dire qu'il avait touché l'épaule de son idole et qui, comme toi, ne se laverait plus la main.

laplumequivole a dit…

J'ai cru lire quelque part que le dernier Goncourt était lyonnais, alors peut-être ? (J'ai oublié de qui il s'agit, j'ai la flemme de chercher, la honte sur moi !)

Calyste a dit…

Karagar, Cornus et La Plume: and the winner is ....Karagar, le seul à avoir cité son nom! J'espère que vous avez tous noté l'intention humoristique de mon billet (bien que l'anecdote soit vraie)! Il m'en faut plus pour décoller!

Cornus: tu me vois en adoration devant Zidane! Quant au Primat des gaules, c'est déjà fait (le précédent)!

Valérie de Haute Savoie a dit…

Donc cet homme n'a pas chopé la grosse tête dès le Goncourt reçu. Avant de lire les commentaires je cherchais quel acteur l'on voyait en ce moment en boucle :o)

Cornus a dit…

Comment ça, "the winner is Karagar" ? Je proteste, je conteste vivement cette décision arbitraire. Qu'est-ce qui était important dans l'affaire ? S'il n'avait pas eu le Goncourt, presque personne n'aurait parlé de lui et en tout cas, cette note n'aurait pas eu lieu d'être, du moins sous cette forme. Par conséquent, à l'extrême rigueur, Karagar ne peut être déclaré vainqueur qu'ex-aequo avec les deux autres ! Ah mais ;-)

L'ancien Primat ? Lequel ? Celui immédiatement précédent ou celui encore avant ?

Zidane, oui je te vois tout à fait, un peu comme moi...

Calyste a dit…

Valérie: Apparemment non. il a d'ailleurs l'air de tenir beaucoup à son métier d'enseignant.

Cornus: seul(s) le(s) membre(s) du jury décide(nt). Non mais!
Pour le Primat, c'était celui qui a juste précédé l'actuel. Malheureusement, j'ai déjà oublié son nom.
Pour Zidane, c'est bien ce qui me semblait...