vendredi 18 novembre 2011
Du vin au vin
Soirée chez Jean-Claude, comme tous les vendredis ou presque. On a ouvert une bouteille de Beaujolais, plus par conformisme que par goût personnel. Aussi bien J-C que Frédéric que moi, nous ne sommes pas des fanatiques de ces vins nouveaux. Un Brouilly, je ne dis pas, mais le nouveau, j'ai du mal. Eh bien, cette année, comme l'année dernière d'ailleurs, j'ai été agréablement surpris. Du vin qui se laisse boire, sans trop d'acidité et sans que l'on puisse le confondre, comme souvent selon les bavards de l'œnologie de bas étage, avec du jus de banane, de cerise, de violette ou de je ne sais quoi. Un vin qui a le goût du vin, c'est tout de même mieux, non?
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9 commentaires:
Pendant des années, j'ai acheté du Beaujolais nouveau (une seule bouteille en général). Assez rapidement, je m'étais rendu compte que c'était un OVNI (objet viticole non indentifié) dans le sens où je ne peux définitivement pas appeler ça du vin. Dès lors qu'on considère qu'il ne s'agit pas de vin, on peut éventuellement en consommer. Toutes les grandes régions viticoles se sont mises à faire leur vin primeur et ce n'est pas mieux.
Certes, j'ai bu des Beaujolais (non nouveaux) absolument affreux (un ami de mon père qui lui en faisait cadeau), mais cette région mérite bien mieux que ces merdouilles. Outre le Moulin à vent, il y a plein de bonnes surprises à découvrir.
Quant aux goûts de fruits du Beaujolais nouveau, j'estime que c'est de la foutaise pure. Des goûts de fruits (jamais la banane pour ce qui me concerne), j'en détecte assez régulièrement dans certains vins (en général, c'est pas la première piquette venue et cela évolue en vieillissant). Et reconnaissons aussi que le vin n'a pas que le goût de vin car on peut reconnaître aisément le cépage (je ne parle pas des vins d'assemblage) et parfois l'appellation (pas toujours, car parfois certaines sont proches et peuvent varier énormément d'une année à l'autre, hormis certains vins d'assemblage où tout est harmonisé).
Moi j'y connais rien de rien mais la seule chose que je peux dire c'est qu'à chaque fois que j'ai avalé de ce machin, c'était incendie total et immédiat du tube digestif ! Beuark !
Cornus: bien sûr, il y a différents goûts pour le vin, selon leur région d'origine et le sol qui porte les vignes. Ma préférence va vers des vins un peu râpeux, un peu "rocailleux", comme le Fronton, le Bergerac, le Cahors et tous ces vins du sud-ouest.
La Plume: d'accord avec toi, sauf ces deux dernières années.
Mon deuxième commentaire de cette note a dû être engloutie dans un trou noir.
Je disais que je n'avais pas d'attirance pour les vins râpeux. Ces vins du sud-ouest ne sont pas ma tasse de thé. Du râpeux, peut-être un tout petit peu, mais il y a tellement de délices ailleurs. Je préfère le velours, même côtelé.
Cornus: En matière de vins, mes goûts sont loin d'être exclusifs. "Je préfère le velours, même côtelé".
l'œnologie te rend poète. Bravo!
Moi non plus, je ne suis pas exclusif (même pour le viognier au cas où Lancelot passerait par là).
Cornus: Lancelot, lui, c'est l'eau (du ciel) qu'il apprécie en ce moment!!!! Je sens que je vais me faire massacrer...
Même pas, mon biquet chéri !
Comme j'ai raison, de faire ma tournée de commentaires avec plein de retard ! En ce radieux 25 novembre, ciel uniformément bleu et soleil resplendissant cheux nous ! J'ai eu la curiosité, toute désintéressée, de jeter un coup d'oeil à la météo lyonnaise, par la même occasion... OUH les vilains nuages ! C'est triste, ça... Alors je ne vais quand même pas te "massacrer" par là-dessus... je me contenterai d'un baiser, jeté du bout des doigts, par peur de me mouiller... je sais que tu comprendras... :-) :-) :-)
Lancelot: il ne faut pas croire la météo parisienne. Il faisait froid mais très beau hier à Lyon.
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