Bon d'accord, il y va un peu fort, Papandreou, avec son idée de référendum dans le dos de l'Europe. Quand on a une dette pareille, on ne fait pas tant le mariole! Allez, à Cannes, comme un autre autrefois dut se rendre à Canossa. Au rapport, et vite!
Mais cette Europe des finances a-t-elle eu un jour l'idée de calculer ce qu'elle devait à la Grèce? L'idée même de démocratie semble y être née, notre architecture s'en est inspirée, notre statuaire lui en est encore redevable. Sans parler du théâtre, de la médecine, de la philosophie... Mais tout ça, ça n'est pas coté en bourse, vous me direz!
Et je vous fais grâce de l'Italie. Là aussi, si on regardait de quel côté penche la balance...
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5 commentaires:
C'est bien la seule nouvelle réjouissante de ces derniers jours !
Et d'entendre les réactions horrifiées de nos gouvernants lorsqu'on redonne, même tardivement, la parole aux peuples, ça en dit long.
La Plume: quoi qu'il en soit, ça n'aura pas duré longtemps!
Eh bien moi, je trouve que le geste de Papandreou est justement très politique et très démocratique. Demander au peuple son avis, c'est le principe (normal mais oublié)de la démocratie. Que fait le couple franco-allemand? Il donne des leçons (financières) et il leur dit "Si votre peuple crève à cause de votre irresponsabilité, on ne lèvera pas le petit doigt." Au regard de ce qui s'est passé et du dénouement, c'est aussi un magnifique coup de poker; Papandreou a bien joué, puisque,enfin, tous les politiques de son pays vont devoir se mouiller!
Pas faux tout ça. En tout cas, il y a des tonnes de claques qui se perdent et ce depuis très longtemps.
Christine: tout cela fait un peu girouette, non ?
Cornus: des claques et des euros, ne l'oublions pas! Enfin, pas pour tout le monde!
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