Ce matin, c'était l'épreuve de français du brevet des collèges (à noter que je ne mets pas de majuscules tant cet examen bidon, destiné à faire croire que 90% des collégiens ont acquis le niveau requis en fin de troisième, n'en mérite pas!) que j'ai surveillé dans une salle avec une autre professeur (oui, oui, je maintiendrai cette orthographe au féminin contre vents et marées) du collège associé. L'épreuve se terminait à 12h15. A 12h10, j'ai soudain pensé que cinq minutes plus tard, j'allais être en vacances, les vraies, les grandes. Encore une fois, je ne les ai pas vu venir.
Ainsi, pendant deux mois, plus de réveil à six heures en se maudissant de s'être couché si tard la veille, plus de retour à vingt heures (après ma mère) en ne sachant plus où l'on habite, plus de copies, plus de parents grincheux à recevoir, plus de collègues pleurnicheuses ou vipérines à supporter! Je ne réalise pas encore tout à fait!
Cette année, il n'y aura pas de voyage en Creuse: la première fois depuis bien longtemps. Les amis qui me recevaient ont maintenant trois petits enfants et la famille agrandie envahit les lieux pour tout l'été. A mon avis, je peux faire une croix dessus pour les années à venir aussi.
J'ai presque envie de m'offrir, à un moment ou à un autre, un petit séjour à Paris. Je n'ai pas mis les pieds dans la capitale depuis plus de vingt ans. J'y ai encore quelques amis que je ne vois jamais. Ce serait là une belle occasion de vérifier s'ils ont autant vieilli que moi! Et puis, je me vois bien dans les rues avec mon appareil photos à la main. A étudier.
Un petit séjour en Savoie aussi, chez Émile qui me l'a proposé, et peut-être un autre dans les montagnes de la Maurienne. mais rien n'est encore fixé. La rénovation de mon appartement étant sur le point d'être terminée, ce ne sera pas le travail qui manquera pour le remettre en ordre et m'en faire un chez moi dans l'atmosphère et la décoration, s'il me reste encore quelques sous sur mon compte.
Des envies donc, et des points d'interrogation. Mais, comme je l'ai écrit dans un billet précédent, j'aime assez l'imprévu. Pour l'instant, je crois que je vais savourer mes premiers instants de liberté retrouvée, essayer d'arrêter la cigarette et de reprendre le sport qui me manque vraiment. On ne va pas me reconnaître à la rentrée avec mon corps d'athlète!
mardi 28 juin 2011
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
6 commentaires:
Voilà des vacances bien méritées.... Profite !!!!! S.
Bonnes vacances Monsieur le Professeur, que les seules contraintes acceptées soient celles qui organiseront votre plaisir
Eh bien moi j'ai passé le brevet des collèges l'année où il a été rétabli par Chevènement. Et cette année là, il s'est dit qu'on l'avait donné à des élèves en descendant à une moyenne de 8/20, ce qui est d'autant plus scandaleux que les épreuves apparaissaient faciles par rapport à un vrai niveau de 3ème, sigulièrement en mathématiques (j'avais eu le temps de tout recontrôler en détail mes calculs, ce qui ne m'arrivait jamais habituellement).
Et même pas des corrections ? Heureux vacancier !
C'est vrai que choisir de se lever sans obligation, c'est extraordinaire. Le mieux, c'est encore de mettre le réveil pour se lever pour partir en vacances ou aller faire un truc sympa.
La Creuse, cela ne me déplairait pas, mais ce n'est pas encore au programme.
Paris, on doit y aller aussi (pour autre choses que des réunions en ce qui me concerne, je ne connais la capitale que pour ça), mais ce sera plutôt à l'automne, ou alors un week-end de l'été.
Ah la Haute-Maurienne/Vanoise, nous y sommes restés très peu de temps début juillet 2008, mais j'en garde un souvenir extraordinaire de paysages et de couleurs botaniques.
S.: heureux de te retrouver ici. J'espère que ta nouvelle vie te comble, dans ta nouvelle région et toujours avec J.
Oliv'26: j'accepte entièrement le programme que vous me proposez et vous remercie de votre passage ici.
Cornus: non, pas de corrections cette année. Je pense que, maintenant, je ne risque plus la mauvaise surprise d'une convocation de dernière minute.
Eh bien moi, c'était aujourd'hui, le début des grandes vacances. Et encore : peut-être que non, s'il prend la fantaisie jeudi à des élèves de choisir anglais au rattrapage. Il y a peu de chances, ce sont des S. Mais, sait-on jamais... :(
Lancelot: tes cours, en revanche, ont dû s'arrêter bien avant les nôtres, non?
Enregistrer un commentaire