- J'ai réessayé de téléphoner à la mère d'élève qui m'avait proposé un travail de correction de manuscrits. Toujours le répondeur avec une voix d'homme. Le collège m'a donné le nouveau numéro de portable de la dame, à qui j'ai laissé un message vocal. Pas de nouvelles depuis. Est-elle en ce moment dans son lointain Brésil d'origine ? A-t-elle changé d'avis ? Dans ce cas, la politesse voudrait qu'elle me le fasse savoir. Je ne comprends pas.
- La mairie du village où nous avons passé notre enfance a enfin accepté d'octroyer une place au columbarium pour déposer les cendres de mon frère, et ce bien que plus un membre de la famille ne réside sur le territoire de cette commune. Ce sera fait demain matin, en compagnie de ma belle-sœur. Leur acceptation a été un grand bonheur pour elle puisque c'était les dernières volontés de mon frère de reposer là-bas.
- On me demande fréquemment si j'ai bien pris le rythme de ma retraite. Je n'ai aucun rythme en ce moment. Peut-être est-ce justement cela, le rythme de la retraite ? Mais moi, je sais que ça ne saurait me satisfaire longtemps.
- Un ami vient de me téléphoner de l'aéroport de Satolas (Saint-Exupéry aujourd'hui) : il partait pour la Belgique où il espère trouver un emploi à Bruxelles. Si ça marche, belle occasion de visiter ce pays que je ne connais pas et d'en profiter pour m'arrêter chez quelques amis au passage (suivez mon regard !).
- Je me rends compte que, depuis assez longtemps, je n'écoute plus de musique chez moi. En revanche, je dévore les livres. Il faudra revoir ça.
- Un mal fou, l'autre jour, à trouver dans une librairie un livre qui puisse m'intéresser. Introspections sentimentales, 11 septembre, recherche du père, guerre de ci ou de là : j'en suis lassé. Alors, j'en suis revenu aux classiques, un Steinbeck que je ne connais pas: Les Naufragés de l'autocar, et puis un japonais bien sûr.
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7 commentaires:
- Espérons que ton ancienne mère d'élève ne fait pas partie de ces personnes qui promettent des tas de trucs à tout le monde et ne mettent jamais rien en œuvre.
- Le rythme de la retraite : le fait de ne plus être soumis à des règles particulières, c'est agréable quand cela ne dure pas, mais à la longue, c'est pas bien. Je ne doute pas que tu vas trouver un rythme.
- Ah ben voilà, tu n'auras aucune excuse pour venir nous voir en Flandre française intérieure. Chouette !
Cornus > Ah mais si tu dis d'emblée à Calyste qu'il n'a aucune excuse pour venir vous voir, il va pas oser venir ! :)
Plume, laisserais-tu penser que nous ne sommes pas des gens fréquentables et qu'il serait judicieux de nous éviter ? Tu as sûrement raison, mais Calyste n'était pas encore au courant ;-)
Cornus> Plume te parle de ce que tu as écrit : relis-toi!
Karagar> Effectivement, parce qu'en me lisant, je lis les mots que je n'ai pas écrit mais que j'ai pensé.
Calyste> Je te prie de m'excuser, mais tu auras compris que j'ai omis une négation et que tu es bien sûr le bienvenu.
Cornus > Mais Calyste lit sûrement les mots que tu as pensés sans les écrire, alors tout va bien !
Cornus : je ne pense pas que cette femme soit de ce type-là. Nous verrons.
A tous: mon regard a donc été suivi et j'ai lu la phrase de Cornus comme il l'avait pensée, non comme il l'avait écrite. Vieux réflexe de prof !
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