samedi 5 octobre 2013

De l'inutile et du désagréable

Tiens, un truc qui m'énerve ! (Comme je n'ai plus ma directrice pour ça, il faut bien que je trouve autre chose !). Pour moi, un livre, c'est un objet de valeur, pas sacré mais presque, auquel je tiens même si c'est une édition bon marché (encore que je me demande si ça existe encore !). J'ai par exemple horreur, si je le prête, qu'on me le rende sali ou écorné. Heureusement, ceux qui ont droit au prêt sont aussi attentifs que moi à ne pas abîmer.

On pourrait attendre, pour le moins, la même chose des libraires. A moins que ce ne soit que de vulgaires marchands de livres, comme j'en connais. Eh bien cette profession n'hésite pas à coller sur la quatrième de couverture une petite étiquette avec le prix et/ou le code barre. Ce qui a le double désavantage de vous empêcher de lire l'ensemble du texte de présentation et de vous faire perdre du temps à vouloir enlever proprement cet autocollant (oui, je n'aime pas le laisser à me rappeler sans cesse combien j'ai dépensé). D'autant plus que le prix indiqué très souvent directement sur la couverture est le même que celui de l'étiquette, qui, parfois, laisse des traces quasiment indélébiles.
Mais bon, je vous l'accorde, il y a pire dans la vie.

4 commentaires:

plumequivole a dit…

Moi aussi ça m'énerve ! Mais mon nouveau libraire préféré aime les livres, incroyable, et il note le prix au crayon sur la page de garde, à l'ancienne. En plus il a demandé à ses clients de l'aider à déménager deux rues plus loin, en musique, à pied, en faisant la chaîne. Et fête à suivre. Tout n'est donc pas pourri au royaume des bouquins...

Cornus a dit…

Un libraire (librairie scientifique) de Tours mettait (met toujours ?) aussi le prix au crayon à papier à l'intérieur. C'est vrai que ces grosses étiquettes baveuses de colle, c'est pénible. Mais d'un autre côté, c'est un sacré avantage pour eux de mettre ces étiquettes avec un code barre, cela facilite énormément leur gestion des "entrées" et "sorties". Suis-je l'avocat du diable ? Et la question est aussi de savoir s'il existe encore de "vrais libraires" dès que la boutique dépasse une certaine taille ? Pour moi, non.

plumequivole a dit…

Cornus > Le code barre on n'y échappe guère et perso il ne me dérange guère. Ni même la petite pastille destinée à masquer le prix quand tu veux offrir le livre. Ce qui m'énerve au plus haut point ce sont les étiquettes de prix surajoutées, n'importe où de préférence, et qui t'abîment ton bouquin. Et je suis bien d'accord avec toi le vrai libraire se fait rarissime et je mesure ma chance d'en avoir un à 2 rues de chez moi, qui de plus te sert un excellent café et prend le temps de discuter, organise des expos et des soirées de toute sorte, ce qui ne l'empêche pas d'avoir un stock informatisé. Autant te dire qu'Édouard et autres ne me voient jamais.

Calyste a dit…

Plume : atypique, en effet. Heureuse Plume...

Cornus : mais pourquoi mettre une étiquette quand le prix du livre n'a pas changé et que la couverture possède déjà un code barre ?