Hier soir, donc, comme prévu, j'ai baigné dans mon jus.
D'abord avec La Strada, film que je connaissais avant même de l'avoir vu tant mon père sifflotait souvent la musique de Nino Rota et nous traitait régulièrement de "grand Zampano", consonance qui avait l'air de lui plaire. A revoir ces images, quand on les connaît bien, on s'attache à des détails, comme la découverte des cure-dents par Gelsomina (cure-dents que l'on mettait autrefois systématiquement sur les tables des restaurants en Italie et qui en ont disparu sans doute sous l'influence d'une pseudo théorie de la bonne tenue à table, comme si se fourrer un doigts complet dans la bouche était plus élégant !), ou comme la façon bien italienne de se dire au revoir, en dirigeant la paume de la main vers le ciel et en repliant les doigts plusieurs fois vers l'intérieur.
Ensuite avec La Dolce Vita. Je n'en avais vu que les extraits les plus célèbres (Anita Ekberg dans la fontaine de Trevi, la scène finale sur la plage, le strip-tease de Nadia Gray), en confondant l'essentiel avec un film de Fellini que je n'aime pas : Huit et demi. Bonheur de retrouver les lieux de Rome, d'essayer de deviner où certaines scènes avaient été tournées. Fantastique séquence de l'apparition de la Vierge dans une banlieue ingrate et surtout, surtout, la première scène du film : la statue du Christ transportée par un hélicoptère et survolant les ruines des aqueducs de la campagne romaine.
Le plaisir aurait été total si Arte avait passé ces deux films en VO.
mardi 29 octobre 2013
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